Faure Gnassingbé a ouvert mercredi 15 novembre 2023, à Lomé, la 3ème édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS). Au cours de cette rencontre de haut niveau pour des stratégies de financement du développement de l’Afrique, le chef l’Etat togolais a réaffirmé son optimisme quant à l’avenir de l’Afrique.
Placée sous le thème : ” Bâtir une industrie financière africaine de classe mondiale ”, cette 3ème édition incarne une nouvelle vision pour relever les défis de financement du développement de l’Afrique.
Selon le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, les performances réalisées par l’Afrique, la sous-région Ouest africaine et le Togo doivent être maintenues pour une croissance économique durable sur le continent.
Ainsi, il fait cas de la ZLECAF qui pourrait constituer l’un des plus vastes marchés d’échanges commerciaux.
” A l’heure où une partie du monde se détourne de la promesse des échanges commerciaux, notre pacte historique a créé le plus vaste accord de libre-échange au monde, tant en termes de population que de superficie” a-t-il indiqué avant d’ajouter : ”Il rassemble près d’un milliard et demi d’individus répartis dans 55 pays, formant une entité économique dont le PIB est comparable à celui de l’Inde ”.
Se voulant optimiste, le chef de l’État a fustigé ”les perspectives économiques médiocres au sud Sahara ”, du journal ”Le Monde” qui ne cadre pas avec les réalités du terrain selon lui.
” L’exemple le plus éloquent de cette problématique est bien attendu celui des notations souveraines, qui tendent à être systématiquement défavorables aux pays africains. Souvent, ces notations sont davantage influencées par la richesse des pays que par le risque réel défaut ” a-t-il relevé.
Rappelant que d’ici 2050, la population africaine représentera 25% de la population mondiale et 40% à l’horizon 2100, M. Gnassingbé croit en une Afrique qui s’impose.
”Notre voix, la voix africaine doit être à la mesure de cet avenir ”’ a-t-il lancé.
@gapola
