Connu pour sa confiance énorme en ses poulains, le sélectionneur national Claude Marie François Leroy, a pour une première fois ouvert, le nid des Eperviers à d’autres togolais qui font les beaux jours de leurs clubs, pour le match du 18 novembre face aux Fennecs d’Algérie. Contraint par les évènements, le technicien français a dû appeler l’expérimenté défenseur d’Amazulu, Ouro Akoriko Sadate et le jeune défenseur de 26 ans d’Ittihad, Alexandrie Wilson Akakpo. Des convocations sans surprises qui suscitent des interrogations.
Peu importe l’expérience des joueurs, ils ont besoin des automatismes avec ses coéquipiers et de comprendre le style de jeu prôné par le sélectionneur ou l’entraineur. La défense, une zone sensible dans le football, ne peut pas d’un jour à l’autre faire peau neuve. La petite expérience voudrait qu’on essaie toutes les combinaisons de paires défensives possibles pour ne pas être surpris. C’est le cas du Togo.
Ouro Akoriko Sadate, un ancien de la sélection togolaise, faisait partie de l’épopée 2013 au pays de Nelson Mandela. Il a été laissé sur le carreau d’un jour à l’autre sans explications. Il fait son retour, une bonne nouvelle, mais cela porte à croire qu’il sera de nouveau non sélectionnable tant que Djene Dakonam et Ouro Sama Hakim ne soient pas suspendus.
“La joie de retrouver la sélection” est sûrement le son de cloche de Wilson Akakpo. Il était du groupe des Eperviers qui affrontait l’Iran à Téhéran le 05 octobre 2017. Un seul appel et puis un silence
délibéré de la part de Claude Leroy.
A moins de deux semaines du match qui déterminera définitivement l’avenir du Togo dans ce groupe D, le sélectionneur va s’adonner au bricolage. Aucune combinaison n’est trouvée après 3 ou 4 séances d’entrainements, c’est un travail de longue haleine. L’équipe togolaise a montré à Bakau le 16 octobre dernier une certaine force mentale. Suffira-t-elle pour battre l’ogre algérien à Lomé?