“... Prenez les armes” c’est la phrase qui était sortie de la bouche de l’ex secrétaire d’État à la justice Christian Trimua le 24 septembre dernier sur les plateaux de la télévision panafricaine Africa 24 dans l’émission Politicia. Ce bout de phrase est compris par l’opinion nationale et internationale comme une incitation à la violence et un appel à mettre le pays à feu et à sang. Mais cette interprétation est loin d’être une réalité selon l’auteur.
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Depuis le 24 septembre où il était invité pour prendre part à un débat sur Africa 24, Christian Trimua (Photo), ex secrétaire d’État à la justice, actuel conseiller du chef de l’État, est traité comme un zélé du pouvoir prêt à aider Faure Gnassingbé à conserver le pouvoir grâce à l’armée.
En effet, l’idée n’était pas pour Christian Trimua d’appeler qui que ce soit à prendre les armes pour conquérir ou conserver le pouvoir.
“Je n’avais aucune intention d’appeler à prendre les armes. La phrase est sortie sous l’effet de la pression“, a-t-il expliqué sur Pyramide FM dimanche et de compléter ” c’est dû à l’agacement. J’étais agacé “.
D’ailleurs le conseiller n’était pas en réalité invité pour une émission débat mais une émission pour donner simplement son point de vue sur la situation politique togolaise.
“Je n’étais pas invité pour une émission débat. C’est sur le plateau, je me rends compte que c’était un débat et j’avais deux adversaire en face qui ont plus de temps de parole que moi. A un moment j’étais agacé pour dire si l’opposition n’allait pas accepter le dialogue, de prendre les armes. Vous l’aurez compris un moment même l’animateur avait du mal à répartir la parole “, a-t-il souligné.
Il s’est d’ailleurs excusé pour avoir dit une telle chose qui est condamnable.
“Ce n’était pas mon intention et je n’ai aucun intérêt à lancé ces genre d’appels. Je m’en excuse donc“, a-t-il lancé.
Pour conclure, le ministre Christian Trimua a rassuré la population togolaise et la communauté internationale qu’au sein du parti Union pour la république (UNIR), nul n’a l’intention de mettre le pays dans le chaos par quelque moyen que ce soit.
Esaïe EDOH
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