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Constitution : Les craintes de Mgrs Benoît Alowonou après l’adoption

Rédigé par : Gapola

La relecture de la loi portant constitution de la Vème République opérée vendredi 19 avril 2024, par l’Assemblée nationale, fait réagir à nouveau la Conférence des Evêques du Togo (CET) par la voix de son président. Mardi 23 avril 2024, Mgr Benoît Alowonou, président de la Conférence des Évêques du Togo (CET) n’a pas caché sa déception face au vote de la nouvelle constitution par les députés et dit craindre pour le Togo.

Face aux controverses de la révision constitutionnelle, la CET appelle une fois encore à sursoir au changement de la constitution au Togo.

Déjà en mars dernier, la CET demandait au chef de l’Etat à mettre fin au projet de révision de la constitution togolaise.

Sauf qu’en dépit de son appel, la nouvelle constitution passée en relecture est adoptée vendredi 19avril 2024, par l’Assemblée nationale faisant basculer le Togo d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire.

Au micro de nos confrères de radio Vatican, Mgrs Alowonou, ne cache pas sa tristesse.

” Je ne parlerai pas d’une réaction de l’église, mais d’un sentiment de grande tristesse. Oui, tristesse, car notre pays à besoin d’apaisement ” a-t-il exprimé avant d’ajouter :” Cette modification de notre constitution qui intervient à quelques jours des élections législatives, est manifestement source de division et source d’incompréhension ”.

Ne comprenant toujours pas le processus qui a conduit à ce changement de constitution puisque contesté, le prélat dit craindre pour l’avenir du Togo.

Par ailleurs, il s’est aussi prononcé sur la demande du Conseil des Évêques du Togo (CET) de déployer une mission d’observation du double scrutin du 29 avril 2024. Une demande refusée par la CENI, l’organe chargé de l’organisation et de la supervision des élections au Togo.

” Ce n’est pas la première fois que nous sommes récusés pour ce motif. Nous avons toujours répondu à ce sujet que nos observateurs étaient des bénévoles venus des sept diocèses du Togo. Nous n’avons pas besoin de financement, parce que les paroissiens, ce sont des fils et filles du pays et des citoyens. Puisque nous n’avons pas pu justifier l’injustifiable, on nous a dit que nous ne pouvons pas ” a-t-il indiqué.

Notons que la nouvelle constitution, une fois promulguée par le chef de l’Etat, fait du Togo, un pays à un régime parlementaire.

@gapola

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