Le concept « Do no Harm », une initiative du Collectif des Organisations de la Société Civile (OSC) pour une Diplomatie Non Gouvernementale était au centre mercredi à Lomé, d’un atelier d’échanges à l’endroit des centrales syndicales et les fédérations et associations de syndicats d’enseignant.
Pour le secrétaire général de la Fédération des Syndicats de l’Enseignement du Togo, Kanitom Joseph, le syndicaliste tout en revendiquant ses droits ne doit pas perdre de vue, l’impact négatif de ses mouvements de débrayage sur l’économie du pays.
« Nous voulons appeler tous les acteurs syndicaux à réfléchir sur un certain nombre de choses qui pourront conduire à faire moins mal à la société et à l’économie », a-t-il indiqué.
Tout acte que nous posons, a-t-il poursuivi, « même si cela pourra nous mettre dans nos dispositions de droit, peut enfreindre aux droits des autres. Donc, nous devrons veiller à ne pas brimer les autres quand nous jouissons de nos droits ».
De son coté, Gabriel Batawila, le président de l’Union des Organisations Non Gouvernementales du Togo (UONGTO) a invité les participants dudit atelier à plus de responsabilité dans leurs actions syndicales.
« Nous n’avons pas une solution magique, c’est pourquoi nous avons opté pour une méthodologie qui permet aux uns et aux autres de réfléchir et de faire des propositions que nous avons validé et adopté. Et à travers cela, nous espérons que les gens vont changer de mentalité et adopter des comportements idoines qui permettent d’avancer dans le vivre ensemble », a-t-il souligné.
« Do no harm » s’inscrit dans la logique de la diplomatie non gouvernementale. Nous n’avons pas pour objectif de dire ceci est bon ou mauvais. Nous n’allons pas sur cette piste-là. Nous allons plutôt mener des réflexions en ensemble avec les acteurs pour voir ce qui est mieux pour tous les Togolais», a-t-il conclu.