Le 4 avril dernier, sur l’initiative du Collectif des Organisations de la Société Civile (OSC) pour une Diplomatie Non Gouvernementale s’est tenu à Lomé, un atelier de réflexions et d’échanges avec les centrales syndicales sur « Les modèles de revendications sociales et leurs impacts économiques ». Cet atelier qui émane de « DO NO HARM », a connu la participation des centrales syndicales et des fédérations et associations de syndicats d’enseignant qui au cours des travaux ont souhaité que les revendications sociales soient orientées vers des modèles de revendication à faibles impacts socio-économiques. En entendant ce genre d’atelier à l’endroit des membres du gouvernement, des journalistes, des chefs traditionnels, les confessions religieuses et le monde éducatif, nous vous proposons, le rapport des travaux de l’atelier du 4 avril 2018.
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ATELIER DE RÉFLEXIONS ET D’ÉCHANGES AVEC LES CENTRALES SYNDICALES SUR « LES MODÈLES DE REVENDICATIONS SOCIALES ET LEURS IMPACTS ÉCONOMIQUES »
Le Collectif des Organisations de la Société Civile (OSC) pour une Diplomatie Non Gouvernementale (DNG veut contribuer à développer des comportements citoyens fondés sur les principes du vivre ensemble fondement de la paix durable au Togo ».
La stratégie adoptée pour rendre opérationnelle est la mise sur pied du mouvement « DO NO HARM ».
Ce mercredi 4 avril 2018, il est animé un atelier avec les centrales syndicales et les fédérations et associations de syndicats d’enseignant à l’Hôtel SANCTA MARIA.
L’objectif de l’atelier était :
· Informer les centrales syndicales sur le principe « Do No Harm »
· Echanger sur les liens entre la jouissance du droit constitutionnel de revendication et les impacts économiques.
· Echanger sur les avantages et inconvénients des différentes modèles de revendication.
· Approfondir la réflexion sur les impacts économiques des modèles de revendications en vigueur au Togo.
· Établir une feuille de route pour amener toutes les centrales syndicales à «une approche inclusive des revendications » avec faible impact économique.
Pour atteindre les objectifs, les participants ont été renvoyés plusieurs fois dans les ateliers pour :
– Déterminer les différents ayants droit aux revendications et les bases juridiques leur garantissant ce droit ;
– Relever les impacts (négatifs comme positifs) liés à ces revendications ;
– Constater les circonstances pouvant attribuer la qualité de mise en cause ou d’ayant droit ;
– Relever les différents modèles de revendications avec leurs inconvénients et leurs avantages ;
– Lister les formes de revendication courantes au Togo avec leurs impacts socio-économiques tout en essayant de proposer des alternatives susceptibles de réduire ces impacts,
– Élaborer une feuille de route qui mentionne les revendications à faibles impacts socio-économiques retenues par chaque formation et éventuellement une période de leur vulgarisation au niveau de leur base.
De ces travaux, on peut retenir :
– Tout citoyen peut jouir du droit de revendication soit individuellement ou collectivement et pour chaque cible est endossée par des textes juridiques (déclaration universelle des droits de l’homme, la convention relative aux droits de l’enfant, le code de l’enfant, la loi de 1901 et de 1887, …)
– Que les revendications peuvent impacter positivement ou négativement l’économie et la société (une amélioration conséquente motive l’employé qui accroît sa production. Par contre le blocage des activités qui est un manque à gagner nuit à l’économie. En outre des formes de revendications créent d’énormes mises en cause : élève/enseignant, malade/médecin …)
– Des modèles de revendication tant sur le plan général que national ont été répertoriés ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients
– Des modèles de revendication à faibles impacts socio-économiques ont été identifiés.
Les modèles de revendication à faibles impacts socio-économiques évoqués sont :
– Le lobbying
– Les services minimums
– Les cadres de concertation
– Le dialogue social
LA PLÉNIÈRE