Après « Agir pour Bâtir la Cité », le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) en collaboration avec l’Université de Lomé et l’Union des ONG du Togo (UONGTO) a lancé samedi à Lomé le projet « Do no Harm » pour faire la promotion des principes du vivre ensemble qui est menacé ces temps-ci au Togo. Et pour atteindre cet objectif, le CJD et ses partenaires comptent œuvrer pour le vote d’une loi qui règlemente l’usage des réseaux sociaux.
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En initiant ce projet, le CJD et ses partenaires veulent mettre fin à l’incivisme grandissant dans le pays caractérisé par des violences et des actes de vandalisme, le rejet des institutions de l’État, l’indifférence des citoyens vis-à-vis de la chose publique, l’intolérance et l’agressivité, le non-respect des règles établies, de l’autorité publique et parentale et la perte des valeurs culturelles et patriotiques.
Ainsi avec « Do no Harm », le CJD et ses partenaires vont parvenir à un mieux vivre ensemble et une paix durable au Togo en amenant les citoyens au changement des comportements, attitudes et langages empreints de violence et de destruction au cours des revendications socioprofessionnelles et sociopolitiques.
Conscient du rôle néfaste que jouent les réseaux sociaux dans la dégradation du tissu social, le CJD et ses partenaires entendent convaincre les autorités togolaises et l’Assemblée nationale à voter une loi qui règlemente l’usage de ces réseaux sociaux pour renforcer le vivre ensemble et de la paix durable au Togo.
« Nous espérons que les universitaires, les partis politiques et les organisations de la société civile vont s’approprier les principes de ce nouveau projet qui épouse les fondements du projet “Agir pour bâtir la cité (ABC)” lancé par le CJD en 2017 », a lancé Orphé Adom, vice-président et coordonnateur du CJD.
Edem KOAMI