Ils étaient des milliers d’élèves dans les rues de Kara, Mango, Badou, Atakpamé, Tsévié voire Lomé ce mardi pour réclamer leurs enseignants et la reprise des cours. A l’appel de la Coordination Syndicale de l’Éducation du Togo (CSET) et la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), les enseignants du Togo observent une grève de 72 heures pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.
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Dans les rues, les élèves ont posé des barricades ici et là, bloquant ainsi la circulation. Une situation obligeant les forces de l’ordre par endroit à faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les élèves.
A Kara, la tension était encore vive avec l’arrestation dans la journée de lundi de l’enseignant Claude Pélélem, point focal de la STT. Dans le même temps à Mango, des militaires auraient été appelés en renfort pour empêcher les élèves de poursuivre leur manifestation.
Partout où, ils ont manifesté, les élèves du public dont les enseignants sont en grève ont délogé ceux des écoles privées et scandaient : « Nous ne voulons que nos professeurs ».
Si pour l’heure le gouvernement reste insensible aux revendications des enseignants, cette situation risque d’amener le Togo à connaitre une année blanche.
Rappelons que depuis la rentrée scolaire 2017-2018, les enseignants ne multiplient que les grèves pour leur mieux-être.
Edem KOAMI