Après que sa victoire a été volée en 1998, Gilchrist Olympio, le leader emblématique de l’Union des Forces de Changement (UFC) n’a plus été candidat aux élections présidentielles au Togo. Mais pour le rendez-vous présidentiel de 2020, Jean-Luc Homawoo, le maréchal du Mouvement « Les Templiers », proche du président de l’UFC, annonce mardi sur radio Victoire, la candidature de Gilchrist Olympio pour 2020. Une annonce qui intervient alors que le pouvoir de Lomé et la coalition des 14 partis de l’opposition sont divisés sur la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
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Cette candidature de l’opposant historique, à laquelle on s’attend le moins, s’annonce comme l’alternative à la marche du Togo vers l’alternance politique.
Jean-Luc Homawoo, qui a fait l’annonce de la candidature de Gilchrist Olympio (Photo), faut-il le souligner se fait distinguer par son caractère d’homme prévoyant. C’est ainsi qu’il avait annoncé en 2015, contre toute attente que l’UFC de Gilchrist Olympio n’aurait pas de candidat à la présidentielle de 2015.
A l’époque, il a été mal compris et a fait l’objet de critique et de diffamation de la part des cadres du parti mais en fin de compte c’est l’ensemble du bureau directeur élu au congrès qui s’était rallié à sa cause en soutenant le candidat Faure Gnassingbé de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir.
Jean-Luc Homawo est un jeune de caractère et un acteur clé de la politique togolaise, discret mais qui a surtout concouru dans l’ombre à la signature de l’accord RPT -UFC.
Et vu le rôle que ce dernier a joué dans la signature de l’accord RPT-UFC, et l’annonce qu’il fait aujourd’hui, concernant la candidature de Gilchrist Olympio, doit-on s’attendre à un nouveau tsunami politique au Togo, comme ce fut le cas en 2010?
En tout cas nous suivons de près cette sortie médiatique du maréchal des Templiers, qui se réclame toujours président national de la jeunesse de l’UFC.
Esaie EDOH
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