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INAM ÉTEND LA COUVERTURE MALADIE AUX AYANTS DROIT NON COUVERTS

Rédigé par : Gapola

L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) ambitionne d’étendre la couverture maladie aux veufs, veuves et aux orphelins d’assurés décédés, aux secondes épouses, aux  enfants supplémentaires dont la taille de ménage dépasse 4 enfants. Le projet a fait objet de discussion, vendredi à Lomé au cours d’une séance d’informations et d’échanges entre la direction et les partenaires de l’institut.

Cette innovation de l’INAM qui s’inscrit dans le cadre du  processus d’écoute permanente, de recherche de solutions et d’inclusion sociale vise à mettre un terme à l’exclusion d’un nombre relativement important d’ayant droit de la couverture.
Pour Myriam Dossou-d’Almeida, directrice générale de l’INAM, la mise en œuvre de cette volonté de l’institut permettra désormais d’élargir le champ de prise en charge des assurés.
« Les enfants de plus de 21 ans devront aussi continuer à bénéficier de la prise en charge jusqu’à l’âge de 26 ans », a-t-elle déclaré.
Cependant, l’élargissement de la couverture maladie aux parents et enfants qui étaient jusqu’ici  exclus du système a des incidences financières. Pour en bénéficier,  les assurés devront verser une cotisation mensuelle de 1.000 FCFA par enfant supplémentaire et 2.500 FCFA par mois par conjointe supplémentaire déclarée. Et  le délai de carence pour les deux cas est de 3 mois.
«Pour les veuves, veufs et orphelins titulaires de pensions et prestations d’orphelins, la contribution est de 3,5% de la pension ou prestation et e 1500 Francs CFA par mois pour les veuves et veufs décédés ayant bénéficié de pension unique », a indiqué Dissaliba Winga, chef département affiliation et recouvrement à l’INAM.
Avec cette nouvelle approche, l’INAM compte limiter l’exclusion d’un nombre relativement d’ayants droit de la couverture maladie en améliorant ses prestations.
«Progressivement, nous avons réussi non sans difficultés à lever les freins aux problèmes financiers liés aux soins de santé pour plus de 320 000 bénéficiaires. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui sont satisfaits des prestations de l’INAM  et je n’en veux pour preuve que les résultats de l’enquête de satisfaction réalisée en 2017 », s’est réjouie Myriam Dossou-d’Almeida.
Tout en saluant l’initiative, les assurés ont souhaité voir l’INAM sauter le verrou de l’âge pour les ayants droits de la couverture maladie.
« Nous avons des enfants à 26 ans, même adultes sont toujours à notre charge, nous les parents. Nous aurons donc souhaité qu’il n’y ait pas de limite d’âge », ont-ils plaidé.
Edem KOAMI

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