Les producteurs de la filière café-cacao du Togo étaient vendredi à Kpalimé pour le lancement de la campagne de commercialisation 2018-2019 du café-cacao. Un lancement effectué par Bernadette Legzim-Balouki, la ministre en charge du commerce, en présence d’Anselme Gouthon, le secrétaire général du Comité de Coordination de la filière café-cacao (CCFCC).
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Initiée par le CCFCC en collaboration avec le Conseil interprofessionnel des filières café-cacao au Togo (CICC-Togo), la campagne 2018-2019 du café-cacao au Togo vise à sensibiliser les différents acteurs intervenants dans les filières café et cacao, sur le respect de bonnes pratiques en matière de production, de collectes, d’achat/vente, d’exportation, de transformation et de consommation du café et du cacao togolais.
Pour Anselme Gouthon, secrétaire général du CCFCC, la campagne de cette année consistera à limiter les fraudes de rendre plus productive et bénéfique la filière.
« La présente initiative est rendue nécessaire par le fait que la campagne de commercialisation 2017-2018 ait connu des difficultés liées à des fraudes, qui ont été toutefois limitées » a-t-il déclaré.
Selon M. Gouthon, c’est la qualité du café et du cacao togolais qui expose la filière à ces convoitises et pratiques peu orthodoxes. Mais, il rassure que des mesures sont dorénavant prises pour limiter l’ampleur du dégât.
« Le CCFCC a pris des mesures rigoureuses pour éviter au Togo d’être encore victime de ces pratiques lors de cette nouvelle campagne » a-t-il expliqué.
Dans son allocution de lancement de la campagne, Bernadette Legzim-Balouki, la ministre en charge du commerce a lancé un appel aux fraudeurs d’abandonner ces pratiques de peur de faire l’objet de poursuites judiciaires.
« Les exportations frauduleuses ne seront plus tolérées à partir de la campagne 2018-2019. Des instructions seront données pour sanctionner les contrevenants » a-t-elle indiqué.
Rappelons qu’en difficulté, il y a quelques années, le secteur café cacao connaît aujourd’hui une certaine redynamisation grâce à l’interprofession.
Thierry AFFANOUKOE