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“Elle est totalement mal placée” la polémique créée autour de la chanson “Atchadam Zéwa” chantée lors des Evala le jeudi dernier. Tel a réagi Toba Tanama, le directeur de l’information et de la communication de la présidence de la République.
Le jeudi dernier lors de la finale des rites Evala à Pya (Kara) , canton dont est originaire Faure Gnassingbé, le Chef de l’État, un groupe de jeunes pour lui souhaiter la bienvenue et lui manifester leur soutien s’est évertué à composer une chanson dont le message dit “Atchadam a fui la lutte face à Faure”. Cette chanson qui a arraché le sourire à Faure Gnassingbé, suscite aujourd’hui, une polémique au sein de l’opinion nationale.
Cette polémique à en croire le directeur de l’information et de la communication de la présidence, Toba Tanama est “mal placée”.
“Certains pensent pouvoir créer une polémique à propos d’une chanson lors des Evala. Elle est totalement mal placée. Une chanson composée pour railler un adversaire politique en soutien à son champion, fut elle fredonnée au cours d’une lutte traditionnelle n’a rien d’insultant”, a-t-il réagi.
Il indique d’ailleurs que ” le chef de l’Etat s’est toujours montré très à cheval sur le respect des leaders politiques contrairement à ses adversaires”.
M. Toba informe également que des partisans de l’opposition ont à plusieurs reprises fredonné des chansons, monté des images et vidéos pour proclamer la fuite du président Faure Gnassingbé sans que celui-ci ait réagi.
“Je rappelle que nous avons encore des visuels, des vidéos et audios qui affirment dans plusieurs autres circonstances et environnements que le Président Faure a fui le pays, lâché par l’armée, mûrement et savamment conçus par des chapelles politiques sans que cela n’émeuve personne”, a-t-il conclu en invitant les uns et les autres au débat politique que de polémiquer inutilement.
Pour mémoire, Salifou Tchikpi Atchadam, président du PNP est celui-là qui avait appelé les togolais dans la rue le 19 août 2017 pour réclamer les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Et cet appel, plongea le Togo jusqu’aujourd’hui dans une crise sociopolitique.
Esaïe EDOH