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A deux semaines de la reprise des cours, les enseignants sont toujours en attente de satisfaction de leur revendication. Et ils brandissent déjà des menaces.
Les enseignants issus de la Coordination des Syndicats des Enseignants du Togo (CSET) mettent la pression sur le gouvernement notamment le premier ministre Sélom Klassou, en vue de l’adoption du statut particulier des enseignants avant la reprise des cours le 25 septembre prochain.
En effet, dans son discours du 17 mars dernier à la suite des revendications des enseignants, le premier ministre a promis la disponibilité du statut des enseignants avant la rentrée scolaire. Mais à moins de quatorze (14) jours de la rentrée scolaire, le chemin de la réalisation de la tenue de cette promesse semble encore long.
Inquiets de voir leurs revendications insatisfaites, les enseignants dans une correspondance, invitent expressément le premier ministre à tout mettre en œuvre en vue de l’adoption du statut particulier des enseignants avant le 25 du moi en cours.
D’après la lettre, si rien n’est fait avant cette date, les deux premiers jours de la rentrée seront sanctionnés d’une grève reconductible.
Ça s’annonce très mal pour le gouvernement qui a aussi la crise politique à gérer.
Esaïe EDOH