Le Haut-Commissariat pour la Réconciliation et le Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a procédé mardi à son siège à Lomé au démarrage de la phase d’indemnisation des victimes non vulnérables de Lomé, de la préfecture du Golfe, d’Agoè-Nyivé et de Kévé. Une vingtaine de ces victimes des crises sociologiques ont reçu leur part d’indemnisation ce jour.
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Uniquement sont prises en charge pour cette phase de réparation et d’indemnisation, des victimes des événements politiques de 2005. De même, seules les victimes non-vulnérables seront servies.
« Par rapport à l’allocation première de 2 milliards que l’Etat a mis à notre disposition, nous avons annoncé qu’ils devraient couvrir 2475 victimes. Si vous prenez ces victimes ôtées des 150 qui sont recensées comme vulnérables, actuellement il reste plus de 2200 chèques à octroyer aux victimes. Il convient de noter que ces victimes se trouvant sur toute l’étendue du territoire, n’étant pas vulnérables et ne nécessitant de prise en charge médicale, donc c’est le HCRRUN qui va organiser des équipes à travers tout le pays pour les servir. Quand nous prenons un montant, nous voulons que toutes les victimes sur toute l’étendue du territoire soient concernées sinon on pouvait réunir toutes les victimes d’une seule région, que ça irait vite », a indiqué Awa Nana-Daboya, présidente du HCRRUN.
« Mais il ne faut pas que de l’intérieur du pays on apprenne qu’on est en train de servir les indemnisations et puis on sert seulement ceux de Lomé et on a laissé les autres. Il y a des victimes sur toutes l’étendue du territoire et toutes auront leur part », a-t-elle rassuré.
Pendant quatre jours, 144 victimes de Lomé et de ses environs pourront passer au siège du HCRRUN pour recevoir leurs primes d’indemnisation.
Pour cette phase qui va couvrir toutes les régions du Togo, plus de 2000 chèques seront remis aux victimes. Également les services de prise en charge médicale et psychologique seront sur place pour écouter et donner des conseils aux victimes.
Esaïe EDOH
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