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Il y a quelques jours que la rentrée universitaire a démarré à Lomé. Une année qui suscite déjà des revendications. Des revendications portées souvent par des associations estudiantines. Parmi lesdites associations, l’on retrouve le Mouvement pour l’Épanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET).
En conférence de presse ce lundi 06 novembre, les responsables du MEET ont adressé toute leur gratitude aux autorités universitaires qui essayent d’apporter quelques solutions à leurs revendications entre autre la construction des deux nouveaux agoras, le bitumage des artères de l’université, la dotation de la grande bibliothèque de nouveaux livres, l’installation effective des reposoirs, la publication rapide des notes d’examen, la rénovation du restaurant universitaire et l’installation des tentes pour accueillir les nouveaux étudiants. Ces quelques actions réalisées sur la plateforme revendicative des étudiants par les autorités universitaires ne satisfassent pas totalement le MEET.
Pour le MEET, afin de passer une meilleure année académique, les autorités gouvernementales et universitaires doivent plancher sur d’autres sollicitations estudiantines entre autres la classification de la licence LMD au même titre que la maîtrise classique conformément à l’accord de 2011, la suppression de la disposition fixant le plafond d’achat du crédit à 65 , la réhabilitation des laboratoires de la faculté des sciences, la mise en place des laboratoires de langues dans les départements de langue à savoir le département : d’Anglais, d’Allemand, d’Espagnol, de Linguistique et des Lettres modernes, la mise en place d’une commission de contrôle des notes que certains professeurs attribuent aux étudiants pour les recaler, l’allocation d’une ligne budgétaire pour le fonctionnement des mouvements et associations sur le campus, l’augmentation des bourses et allocations de secours et la reprogrammation des unités d’enseignement fondamentales.
Outre ces revendications le MEET demande mieux sur le plan des infrastructures universitaires : la construction de nouvelles cités universitaires, l’installation des latrines sur le campus, et la prise en compte des personnes à mobilité réduite dans la construction des amphis et dans les critères d’attribution de bourses et allocations.
Pour M. Honoré Komlan Adougo, président du MEET, les autorités étudieront dans les meilleurs délais leurs revendications afin de trouver promptement des solutions. Ceci pour éviter encore une crise sur le campus universitaire.
Pour finir, il a souhaité meilleure et agréable année académique à tous les étudiants et les a exhorté à plus de courage et au travail bien fait pour une réussite à la fin de l’année.
Isidore AYEKO