Alors que le gouvernement a accédé à la plupart de leurs revendications, les enseignants-chercheurs mis à la disposition des Universités publiques sont en grève illimitée, depuis ce lundi pour réclamer de meilleures conditions de travail et de vie. Cette situation qui perturbe les cours dans les deux universités publiques du Togo, indispose, le professeur Dodzi Kokoroko, le président de l’Université de Lomé. De plus en plus soucieux de la formation des étudiants, celui-ci annonce des mesures pour la reprise des cours pour “l’intérêt supérieur” des étudiants.
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Selon le Prof Dodzi Kokoroko (Photo), la grève en cours jusqu’au 28 juin est inopportune du moment où, le gouvernement togolais a répondu favorablement à la requête des enseignants-chercheurs.
“La présidence de l’Université de Lomé constate avec regret que malgré la bonne volonté clairement affichée du gouvernement en accédant à la plupart des revendications des enseignants-chercheurs, ces derniers ont maintenu leur mot d’ordre de grève jusqu’au 28 juin au plus tôt“ regrette le Prof Kokoroko dans son communiqué et qui estime “qu’au-delà des revendications légitimes, l’intérêt supérieur de l’étudiant l’emporte en toutes circonstances“.
Malgré le maintien de la grève par un groupe d’enseignants, le Prof Kokoroko rassure, ceux qui le désirent de ” vaquer à leur occupation que tous les dispositions sont prises pour assurer leur sécurité sur le campus“.
Aux étudiants, le prof Kokoroko lance un appel au calme et les invite à “garder la sérénité et les rassure que toutes les dispositions sont mise œuvre pour que tous les cours reprennent le plus tôt possible“.
Malgré son indignation, la présidence de l’Université de Lomé informe les enseignants grévistes qu’elle reste ouverte au dialogue, qui se poursuivra d’ailleurs jeudi, entre les syndicats des enseignants et Octave Nicoué Broohm, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Rappelons que par rapport à leur plateforme revendicative, le gouvernement a mis à la disposition des Universités publiques du Togo, d’un budget permettant un échéancier pour le versement de l’augmentation des salaires, primes et indemnités obtenues en février 2018 et le remboursement des cotisations effectuées à la Caisse Nationale de Sécurité Nationale (CNSS).
Thierry AFFANOUKOE
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