Sur les 8 représentants de la C14 désignés pour siéger à la CENI, seuls trois ont reçu le quitus des élus du peuple. Les 5 autres font face à une opposition de l’UFC. Ce blocage d’après la C14, est sans doute une manœuvre du parti au pouvoir.
On pensait que le vote des représentants de la C14 à la CENI passerait comme une lettre à la poste mais c’est sans compter sur la présence de l’UFC qui s’y oppose. En effet, l’UFC qui siège actuellement à la CENI au titre de parti parlementaire, refuse de céder sa place à l’un des représentants de la C14. Ce parti revendique son statut d’opposant qui lui donne droit à un siège également à la CENI.
Ce refus, à en croire la C14, n’est qu’une “manœuvre orchestrée par le RPT/UNIR dans l’unique but de se maintenir au pouvoir grâce à l’organisation unilatérale et frauduleuse des législatives par une CENI non paritaire, non inclusive et aux ordres“.
Face à cette ” manœuvre “, la C14 appelle la CEDEAO et précisément les facilitateurs de rester vigilants pour ne pas céder au jeu du régime en place. Au peuple, elle demande de rester mobiliser pour mener la lutte jusqu’au bout.
En guise de protestation, la C14 informe que ses représentants au titre de partis extra-parlementaires et de la société civile, ne prêteront pas serment tant que les 5 autres ne seront pas votés par les élus du peuple.
Esaïe EDOH