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Ayant constaté des irrégularités lors des marches des 6 et 7 septembre derniers, les organisations de la société civile ont, au cours d’une sortie médiatique, prodigué des conseils au régime en place et à l’opposition. Ils ont fait ceci sans une prise de position.
C’est conformément à leur rôle de défenseur et protecteur des droits de l’homme et observateurs de la situation socio-politique que les OSC ont suivie avec attention particulière les marches de l’opposition la semaine dernière. Cette attention leur a permis de relever des violations de droit de l’homme de la part des forces de l’ordre et une légère exagération de l’opposition.
Ces violations enregistrées sont entre autres les arrestations arbitraires, agression des manifestants et empêchement aux hommes de médias d’exercer librement leur travail.
Au niveau de l’opposition, on note un changement brusque du mot d’ordre. Avant la marche, l’opposition ne demandait que le retour à la constitution de 1992 et le vote de la diaspora mais arrivée dans les rues, elle réclame “le départ de Faure Gnassingbé”.
Pour les OSC, il serait mieux que l’opposition maintienne son mot d’ordre.
Au gouvernement, les OSC demandent le respect des textes régissant les manifestations et aussi l’écoute des revendications du peuple qui sont légitimes.
Par l’intervention des OSC, une quatre vingtaine sur la centaine de personnes interpellées lors des marches ont été libérées.
Esaïe EDOH