Dans le but de valoriser leur métier, les gestionnaires des ressources des services publics que privés se sont réunis au sein de l’Association Togolaise des Gestionnaires des Ressources Humaines (ATGRH). Ils étaient en congrès ce vendredi à Lomé.
C’est autour du thème “Business partners, créateurs de valeur et acteur majeure de la compétitivité durable de l’entreprise“ que s’est déroulé ce premier congrès de l’ATGRH. Il s’agit au cours de ce congrès d’outiller les participants sur les contributions stratégiques de la fonction de RH dans les entreprises.
Il s’agit également au cours de cette rencontre de faire connaître l’association à tous les potentiels adhérents, communiquer et partager la vision, la mission et les objectifs de l’association.
Dans le but d’atteindre les objectifs assignés à la rencontre, des tables rondes de partage et de formation ont été organisées. Elles ont été animées par d’éminentes personnalités dans le domaine.
La création de cette association, ATGRH, fait suite au constat selon lequel le métier de RH est longtemps marginalisé.
“Pendant longtemps, l’on a toujours pensée que la rentabilité des entreprises ne devrait reposer essentiellement que sur le management de ses chiffres. Ainsi étaient prisés dans les entreprises les métiers en relation avec les chiffres“, a indiqué Jean-Claude Dogoh président de l’ATGRH.
“Cet état de chose a toujours fait reléguer au second plan la question des ressources humaines. Ceci justifie pour beaucoup la tardive apparition de la fonction de la RH dans les entreprises togolaises“, a-t-il poursuivi.
L’ATGRH est donc créée pour promouvoir la qualité de la gestion des ressources humaines au Togo par la contribution stratégique de la profession au succès des organisations et par la mise en valeur du capital humain en milieu de travail.
L’ATGRH fonctionne sur la base d’une assemblée générale, d’un bureau exécutif, d’un secrétariat général, des commissions spécialisées et le secrétariat exécutif. Elle est créée en avril 2017 et est ouverte à tous les gestionnaires des ressources du secteur public que privé.
Esaïe EDOH
