Sur appel de la Ligue Togolaise des Droits des Étudiants (LTDE), les étudiants de l’Université de Lomé ont tenté de se rassembler mardi sur le campus pour la tenue d’une Assemblée générale. Mais comme ce fut le cas il y a une semaine lors de l’AG convoquée par le Mouvement pour l’Épanouissement de l’Étudiant Togolais (MEET), elle a tourné au vinaigre avec un bilan de plusieurs blessés dans le rang des étudiants tout comme dans celui de la police universitaire.
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La scène à laquelle l’on a assisté ce mardi à l’Université de Lomé ne diffère aucunement de celle vécue il y a exactement une semaine. Pose de barricades, bastonnade, courses poursuites ont aussi caractérisées la tenue de l’AG convoquée par la LTDE.
Ces affrontements entre étudiants et police universitaire, aidée par la gendarmerie nationale, n’ont pas épargné des personnes “innocentes” comme notre confère Samson Kouévi de la télévision en ligne Direct7, dont la caméra a été retirée et remise plus tard suite à l’intervention du professeur Kokoroko, président de l’UL.
En effet, la LTDE réclame des autorités universitaires, entre autres l’augmentation des tranches à 20.000fcfa par mois, la suppression de tous les critères d’octroi des tranches de sorte que tous les étudiants régulièrement inscrits puissent y avoir droit, l’adaptation du système LMD à la réalité togolaise, la dissolution du corps de la police universitaire.
Interrogé sur les affrontements entre étudiants et police universitaire, le président Dodzi Kokoroko a juste indiqué que les Assemblées Générales “n’ont plus vocation à empêcher le déroulement des cours magistraux et Travaux Dirigés (TD)”.
Quant à la LTDE, elle envisage une fois encore tenir l’AG mercredi.
Esaïe EDOH