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Après avoir appelé abusivement et exagérément au boycott des examens au campus pour le compte du semestre mousson qui débute le lundi prochain, Foly Satchivi et son bureau de la LTDE, conscients du non-respect de cet appel par les étudiants, se sont taillés un autre créneau pour se faire entendre. Ils seront en marche le samedi prochain.
C’est la réponse à la rencontre d’échanges avortée, entre le ministre de l’enseignement supérieur Octave Nicoué Broohm et la Ligue Togolaise des Droits des Etudiants (LTDE), que la marche dite de “protestation” est annoncée par cette association estudiantine ce samedi à Lomé.
D’après le communiqué de la LTDE appelant à la marche, il est précisé que la manifestation populaire prévue est programmée suite à la rencontre d’échanges annulée à la dernière minute, entre le ministre Broohm et le bureau de la ligue. C’est aussi une marche pour dénoncer l’attitude du ministre Broohm qui aurait “raccroché au nez du secrétaire de la LTDE“.
Ridicule! Faut-il organiser une marche pour dénoncer une rencontre annulée pour des raisons d’indisponibilité de l’autorité? Ou encore parce qu’on n’a pas été reçu au téléphone?
Ces arguments avancés par la LTDE laissent croire que Satchivi et son équipe ne sont que des plaisantins qui ne maîtrisent pas le fonctionnement de l’administration publique et n’ont aucun objectif en se constituant en une association de défense des droits des étudiants.
Satchivi et sa bande, sachant qu’ils ne parviendront à convaincre les étudiants à boycotter les examens de fin de semestre, font simplement une récupération de la rencontre avortée pour plonger une fois encore le campus dans un trouble social. Cette marche, une fois dégénérée, laissera l’université dans une instabilité qui pourrait impacter le déroulement des examens. Ce qui permettra à la LTDE d’atteindre son objectif de perturbation des activités universitaires.
Ceci démontre également le sadisme de cette association qui compte à peine 300 membres (selon Satchivi) à réduire à zéro toute une année de sacrifice de près de 40.000 étudiants de l’université de Lomé.
Esaïe E