Au moment où Payadowa Boukpessi, ministre de l’administration territoriale conformait lundi sur Victoire FM l’interdiction de la marche de l’opposition prévue pour cette semaine, Jean Kissi secrétaire national du CAR, membre des forces démocratiques, était sur Nana FM pour réitérer la tenue de cette manifestation. Une fois encore les position se radicalisent et font craindre un affrontement entre militants de l’opposition et force de l’ordre les 18 et 19 prochains.
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Selon le contenu d’appel des 14 partis de l’opposition, les marches prévues pour les 18 et 19 devront chuter aux sièges de l’Assemblée nationale et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Pour le ministre Boukpessi, il n’en est pas question.
“Ces marches ne pourront aboutir devant l’Assemblée nationale encore moins devant la représentation de la CEDEAO” a-t-il rappelé.
Il poursuit en indiquant que le point prévu et convenu entre le gouvernement et les partis de l’opposition est la plage en face de l’hôtel Sancta Maria. Par ailleurs, précise-t-il “ce serait qu’un meeting et non une marche“.
Du côté de l’opposition, l’on n’a pas connaissance d’un tel accord sur la sur la manifestation.
“Nous n’avons jamais convenu à un tel accord avec le ministre. D’ailleurs il annonce l’accord le jeudi et dit au même moment qu’il allait nous rencontrer le vendredi” a éclairé Jean Kissi, qui réaffirme la tenue des jours de marches.
“Une marche malgré l’interdiction” indique le ministre Boukpessi, “est illégale“. Et connaissant le Togo, les mesures seront prises pour empêcher la marche d’où il faut déjà craindre des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Esaïe EDOH
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