Nouveaux Droits de l’Homme-Togo (NDH-Togo) n’est pas resté en marge de la Journée mondiale de la lutte contre le sida de cette année célébrée sous le thème : “Droit à la santé”. A l’occasion de cette journée, qui vise entre autres à fédérer les énergies pour combattre le virus du Sida, cette organisation de défense des droits de l’homme a tenu vendredi à son siège à Lomé une causerie- débat axée autour de la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Selon Me Bertin Amegah-Atsyon (Photo), Président de Nouveaux Droits de l’Homme –Togo, il y a tout un arsenal juridique qui protège les personnes séropositives contre la discrimination ou la stigmatisation, qui malheureusement est inconnu du grand public.
Ainsi, l’exercice de NDH- Togo à l’occasion de la Journée mondiale de lutte conte le sida 2017 au Togo a consisté à sensibiliser les siens sur les tenants et les aboutissants qui pourraient conduire à sortir du carcan qui n’est autre que cette maladie dont le remède est toujours introuvable.
« Nous avons pensé apporter notre petite contribution en renforçant la capacité de nos citoyens sur des thématiques comme la stigmatisation et la discrimination. Et aussi nous avons effleuré la problématique de protection des droits des minorités qui est actuellement au cœur des débats », a souligné Me Bertin Amegah-Atsyon.
L’initiative s’inscrit également dans la droite lignée des objectifs que s’est assigné le NDH-Togo. Pour Me Amegah-Atsyon, en tant qu’organisation qui lutte pour la protection, la promotion et surtout l’extension des droits de l’Homme, le NDH doit nécessairement s’impliquer dans la lutte contre la discrimination et la stigmatisation des PVIH/SIDA.
« On ne peut pas parler de la solidarité en restant en marge d’une célébration qui touche l’humanité tout entière. Car quelque part, vous allez trouver dans chaque pays, dans chaque famille des gens qui souffrent de cette maladie », a –t-il ajouté.
Les échanges qui ont eu lieu dans une ambiance conviviale et fraternelle ont permis aux uns et autres de se rendre compte des différents textes qui sanctionnent la marginalisation des PVIH/SIDA.
Edem KOAMI
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