Faure Gnassingbé reste actif sur le dossier nigérien. Médiateur désigné de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise nigérienne, le chef de l’Etat togolais vient d’obtenir la libération provisoire de Salem Mohamed Bazoum, fils du président renversé Mohamed Bazoum.
Inculpé de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou la sureté de l’Etat, Mohamed Bazoum Salem a recouvert lundi 08 janvier 2024, sa liberté.
« L’intéressé a bénéficié d’une liberté provisoire du Juge d’instruction du Tribunal militaire en date du 08 janvier 2024 à charge pour lui de répondre à la justice dès qu’il sera requis », a indiqué le chef d’Escadron Moumouni Abdoulaye, greffier en chef du Tribunal militaire du Niger.
Selon Prof Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, la libération provisoire du fils de l’ancien président du Niger a été obtenue grâce à la médiation des présidents Faure Gnassingbé et Julius Maada Bio.
« Suite à la médiation de Leurs Excellences Messieurs Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise, et Julius MAADA BIO, Président de la Sierra Leone, médiateurs de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) auprès du Niger, Son Excellence Le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat du Niger a décidé, ce 08 janvier 2024, de la libération, à titre humanitaire, de Monsieur Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien Président Mohamed Bazoum », a-t-il communiqué.
Dans un communiqué, Prof Dussey n’a pas manqué de remercier le Gal Tiani, les membres du CNSP et le premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine pour leur ferme volonté et leur engagement à œuvrer pour l’apaisement, socle d’une paix durable et d’une reprise effective du développement du Niger.
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