Bien qu’il soit interdit, certains individus continuent de s’adonner au trafic illicite du carburant frelaté (Boudè). Informée de l’arrivée d’embarcation de carburant par le fleuve Mono à hauteur de Tokpli, une équipe de la cellule “Entonnoir” s’y est dépêchée pour intercepter le produit et procéder aux saisies d’usage. Au cours de l’opération, “l’équipe a été violemment prise à partie par les jeunes trafiquants virulents et surexcités” amenant celle-ci, à bout de gaz lacrymogènes à faire recourt aux balles réelles pour se sauver. Bilan un mort et des blessés aussi bien des éléments des forces de sécurité que des trafiquants.
“Ayant constaté que les éléments de forces de sécurité ont épuisé leurs stocks de gaz lacrymogènes, ces jeunes trafiquants ont essayé d’encercler ceux-ci, après avoir érigé des barricades enflammées par endroits sur l’axe routier entre le rivage et le fleuve. C’est alors que des tirs de sommation ont été effectués pour dissuader les manifestants et permettre aux éléments de s’exfiltrer. Malheureusement un trafiquant été touché. Il a été rapidement évacué à l’hôpital de Tsévié où il a succombé quelques heures plus tard des suites de ses blessures” a indiqué le Gal Yark Damehane.
” […], il rappelle aux populations que le trafic de carburant par des voies, autre que celle autorisée, qui constituent un danger sécuritaire aussi bien pour le trafiquant que pour la population environnante, nonobstant son caractère de sabotage de l’économie nationale, est strictement interdite sur toute l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il demande une franche collaboration des populations et compte sur leur bonne compréhension” a-t-il souligné dans le communiqué.
La mort de ce natif de Tokpli qui en est une de trop, de l’opération “Entonnoir” a obligé le Gal Yark Damehane à procéder à une réorganisation de la cellule. En entendant, les résultats de l’enquête ouverte sur cet incident fâcheux pour situer les responsabilités, le Gal Yark a décidé de “sauter” la barrière de l’opération “Entonnoir” communément appelé “bouchon” à l’entrée de la ville d’Aného.
Rappelons que l’intervention de la cellule “Entonnoir” a permis de saisir 10 motos et 8 tonneaux d’essence.