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QUELQUES MANIFESTANTS DU PNP JUGÉS ET CONDAMNÉS

Rédigé par : Gapola

A l’issue des manifestations du Parti National Panafricain (PNP), qui se sont soldées par des violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, certains militants du PNP ont été interpellés. Après environ 10 jours de détention, ils ont été fixés sur leurs sorts le mardi 29 aout dernier après jugement.


Il s’agit des militants arrêtés à Lomé et dans les villes de l’intérieur du pays les 19 et 20 août derniers. Ils ont été jugés à Lomé, à Kara et à Atakpamé. Certains ont été condamnés et d’autres ont été libérés.

En effet, l’autorité publique leur reproche des faits tels que la rébellion, la dégradation, des violences volontaires ou voies de fait, vol aggravé, destruction de biens publics et privés. Sur les 27 manifestants poursuivis à Lomé 14 ont été reconnus coupables et condamnés chacun à 12 mois d’emprisonnement, dont 7 avec sursis. Le secrétaire général du PNP également interpellé a écopé de 18 mois, dont 9 avec sursis.

Les 12 autres manifestants pour des raisons de bénéfice du doute n’ont pas été jugés coupables malgré des preuves qui pèsent sur leurs dossiers. Ils ont simplement  été libérés par le président du Tribunal.

A Kara, ils sont au nombre de 9 militants du PNP à être interpellés et présentés au Tribunal de première instance de deuxième classe de la ville. A terme du procès, 7 des personnes poursuivies ont été condamnés à 12 mois de prison dont neuf (09) avec sursis. Les  deux
autres, considérés comme meneurs des mouvements ont été condamnés à une peine de  16 mois de prison dont 12 avec sursis.

A Atakpamé dans la préfecture de l’Ogou, sur les 9 manifestants poursuivis, 2 ont recouvré la liberté  au bénéfice du doute. 7 ont été condamnés à une peine d’emprisonnement de soixante (60) mois fermes chacun pour des charges de rébellion, de destruction et de voies de fait conformément aux articles 498, 499 et 541 du code pénal. Insatisfaits, les avocats ont annoncé qu’ils feront appel.

S’agissant du procès des militants interpellés à  Sokodé, il n’a pas eu lieu pour des raisons  de  la situation encore tendue dans la ville.

Rappelons qu’ils étaient au total 66 manifestants arrêtés et détenus dans les prisons civiles de Lomé, Anié, Sokodé et Kara.

Esaïe EDOH

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