Après de houleuse discussion, au cours de la 2e réunion du Comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO, il a été décidé de la recomposition de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) d’ici le 30 septembre avec la présence effective des représentants de l’opposition. Tel est le consensus trouvé dimanche par le pouvoir et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition en vue des élections du 20 décembre.
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La 2e réunion du Comité de suivi a reconnu le droit et la liberté pour chacune des parties de désigner librement ou de maintenir ses représentants comme le prévoit le code électoral. Pour la recomposition de la CENI, la majorité et l’opposition parlementaire auront à désigner 5 représentants chacune. De même, elles choisiront 3 représentants chacune, au titre des partis extraparlementaires et de la société civile.
La majorité ayant déjà ces représentants à la CENI, il reste à l’opposition notamment la C14 de pourvoir à ces 8 représentants qui doivent être choisis et prendre fonction au plus tard le 30 septembre.
Cette recomposition de la CENI obtenue par la C14 n’arrange pas les choses aux deux partis extra-parlementaires (OBUTS et NET) déjà présents à la CENI bien qu’ils avaient pris une part active au processus électoral en cours.
Ce qui est sûr, ils n’auront pas la confiance de la C14 pour continuer par siéger au nom l’opposition à la CENI recomposée. Ils payent pour leur proximité avec le parti au pouvoir.
Esaïe EDOH