Tout le monde a le droit d’aller à l’école. C’est un principe universel, un droit reconnu aux enfants, qu’ils soient garçons, filles, handicapés ou souffrant d’un déficit quelconque. La jeune fille, longtemps marginalisée à cause des préjugés devenus ringards, bénéficie aujourd’hui d’un traitement privilégié en milieu scolaire.
Plusieurs années en arrière, on pouvait compter sur les doigts d’une main les filles qui étaient inscrites par leurs parents à l’école primaire. Elles n’étaient pas vraiment nombreuses.
Les rares qui avaient cette chance étaient forcées d’abandonner chemin faisant et contraintes de se cantonner aux tâches domestiques ou d’embrasser un métier. Tout a changé.
Le 11 octobre dernier, Journée internationale de la fille, le pays a choisi le thème « Promouvoir l’excellence chez les filles, dans les filières porteuses, c’est développer leur résilience face aux défis dans un monde en constante évolution ».
C’est une preuve de la politique en leur faveur
Parmi la multitude d’actions mises en œuvre pour le développement de la jeune fille apprenante, il y a la gratuité de l’école publique secondaire et la suppression des frais d’inscription aux examens scolaires et universitaires.
485 000 candidats et candidates ont bénéficié de la gratuité des inscriptions aux examens scolaires et professionnels en 2021. Cela inclut le Brevet d’études du premier cycle (BEPC).
On peut par ailleurs mentionner l’hétérogénéité des offres de formation professionnelle à travers la création de nouvelles filières et l’accroissement des centres de formation sur le territoire ; la législation en place pour les protéger contre toute sorte de discrimination, etc.
La réussite est donc garantie
Il ne peut pas en être autrement. Au secondaire 1 communément appelé le collège (de 6ème en 3ème), le taux d’achèvement des filles est passé de 54,2 % en 2020-2021 à 62,5 % en 2021-2022. C’est une progression de 8,3 points sur une année.
Au lycée (de la classe de seconde à celle de la terminale) ou au secondaire 2, le taux d’accès des filles, selon les autorités en charge du secteur, est passé de 26 % en 2020-2021 à 26,8 % en 2021-2022, soit une hausse annuelle de 0,8 point.
Au niveau de l’enseignement technique et professionnel, le pourcentage des filles dans les filières industrielles est de 10,41 % en 2022-2023, contre 9,28 % en 2020-2021.