Au lendemain de la Nuit des Droits de l’Homme 2025, les organisations membres du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) ont organisé samedi 13 décembre 2025, un gala de football à Bè-Anfamé. S’inscrivant dans le cadre de la célébration de la 77ème Journée Internationale des Droits de l’Homme (JIDH 2025). À l’occasion, la population a été sensibilisée sur l’importance de l’espace civique et la lutte contre les Violences basées sur le genre (VGB).
Les organisations membres du CACIT ont choisi samedi le « sport roi » pour sensibiliser la population de Bè-Anfamé sur le respect des droits humains et le rôle crucial de l’espace civique pour leur promotion et protection.
« Après la Nuit des des Droits de l’Homme, les associations membres du CACIT sont appelées à s’unir pour mener des activités de sensibilisation. Et c’est devenu une culture pour nous », a indiqué Yaovi Atoukouvi, secrétaire général du Conseil d’Administration du CACIT, également directeur exécutif de Dimension Sociale Togo (DST) avant d’ajouter : « Le football rassemble. À travers ce gala, nous touchons non seulement les joueurs, mais aussi le public venu assister aux matchs ».
Selon M. Atoukouvi, l’espace civique est malheureusement en sursis ces dernières années au Togo.
« L’espace civique permet aux journalistes et aux organisations de la société civile de s’exprimer et d’agir librement. Il est essentiel que les droits humains soient respectés », a-t-il déclaré.
Ce gala de sensibilisation a également permis au CACIT de rappeler les droits fondamentaux et la liberté d’association, garantis par la loi de 1901 sur les associations et d’aborder les violences basées sur le genre et le respect du consentement.
« Pour toute relation sexuelle, il doit y avoir le consentement de toutes les parties. Si une personne n’est pas majeure ou n’est pas consentante, ses droits doivent être protégés », a rappelé M. Atoukouvi.
@Gapola







