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Infrastructures routières : Des investissements majeurs attendus avec le PND

Rédigé par : Gapola


Elément essentiel du développement, les infrastructures de transports routiers facilitent la bonne circulation des véhicules et agissent par la même occasion sur la célérité des activités économiques. Ainsi avec la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND), le Togo compte poursuivre la modernisation à travers le développement des infrastructures routières de qualité.


Avec la mise en œuvre du PND, qui vise un développement plus inclusif et faire du Togo, un hub logistique dans la sous-région, le développement des infrastructures routières devra connaître une forte ascendance.


D’ailleurs, les investissements allant dans le sens du développement des infrastructures n’ont cessé de croître depuis plusieurs années. Et pour preuve, les dépenses budgétaires liées à la réduction de l’isolement des zones rurales (réseaux électriques et routiers), sont passées de 10 milliards FCFA en 2013 à 43 milliards FCFA en 2015 et passées à une moyenne de 24,7 milliards FCFA en 2016 et 2017.


De 2016 à 2018, 502,8 km de routes bitumées ont été réhabilitées, 193 km de routes ont été aménagées et bitumées ; 1 042 km de routes ont été entretenues sur le territoire ; 2 577 pistes rurales ont été réhabilitées, désenclavées et rendues accessibles. Le pourcentage de routes nationales revêtues est passé de 49% en 2014 à 64% en 2017. Par ailleurs, la durée moyenne de passage d’un camion le long de la route nationale n°1 est passée de 72 heures en 2012 à 48 heures en 2016.


De nouveaux objectifs


Le réseau routier au Togo fait 11 777 km avec environ 2 101 km de routes nationales revêtues et 1 473 km de voiries urbaines. Dans le premier semestre de 2020, on dénombrait près de 1 294 km de routes nationales non revêtues et 6 802 km de pistes rurales. A l’horizon 2022, les pouvoirs publics veulent revêtir plus de routes du réseau national et réduire le nombre de routes délabrées de 49% à 40%.


De grands chantiers ont déjà été lancés, d’autres sont dans les tuyaux. Ils portent entre autres sur le dédoublement de la route nationale numéro 1 (Lomé-Cinkassé), le grand contournement de Lomé et d’Atakpamé, les axes Tsévié-Kévé-Zolo, le tronçon Katchamba-Sadori qui a bénéficié d’un appui de 20 milliards de francs CFA de la BOAD ; la réhabilitation et le renforcement de la route nationale numéro 5 (Lomé-Kpalimé) qui coûteront 214 milliards de francs CFA ; les travaux de dédoublement de la voie Avepozo-Aného ; de l’axe routier Aouda-Kara (106 km).


Grâce au Plan national de développement (PND 2018-2022), les ressources allouées au développement des infrastructures routières augmenteront au cours des prochaines années. Elles devraient atteindre 1 000 milliards de francs CFA ; la même somme a été dépensée pour les mêmes objectifs de 2008 à 2019. Tout ceci fluidifiera le trafic routier, facilitera l’accès aux zones enclavées, désengorgera certains axes, ce qui fera du Togo un hub logistique d’excellence, un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région et un important corridor pour les pays de l’hinterland.


@gapola

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