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La jeune fille est bien maintenue dans le système scolaire

Rédigé par : Gapola

La scolarisation de la jeune fille se reflète de plus en plus dans l’éducation nationale. L’Etat togolais renforce les actions en faveur de celle-ci afin qu’elle ait accès à l’école et y soit maintenue. Ces actions lèvent considérablement les pesanteurs qui freinent l’accès des filles à une éducation de qualité sur le territoire, depuis des lustres.

Le taux d’accès à l’école en général a atteint 94,3% au Togo, avec une proportion considérable de filles inscrites. L’exécutif s’assure continuellement qu’un maximum d’enfants soit instruits en ayant accès à une éducation de qualité dans le respect de la parité fille-garçon dans les différents degrés de l’enseignement scolaire d’ici 2030.

Inciter à la scolarisation

Il faut un retour en 2008 pour connaitre l’ampleur et la durée des efforts que fournit le gouvernement dans la scolarisation de la jeune fille.  Depuis cette année, l’école est gratuite au préscolaire et au primaire dans les écoles publiques.

Bien évidemment, cet acte a eu des conséquences positives. Par exemple, le taux net des filles inscrites à l’école est passé de 87,4% en 2010-2011 à 126,7% en 2013-2014. Les filles ne font pas seulement parler d’elles grâce à la croissance des effectifs, elles s’imposent aussi aux différents examens. Les résultats du CEPD 2022 révèlent que sur 102 242 filles ayant participé à l’examen (plus de 50% de l’effectif total inscrit), 93 056 filles ont réussi.

Les frais de scolarité en voie de disparition

Depuis des années déjà au collège et au lycée, les filles bénéficient d’une réduction des frais de scolarité. De récentes mesures ont supprimé entièrement les frais d’inscription aux examens et les frais de scolarité au collège ainsi qu’au lycée. Les programmes d’assurance scolaire et de cantines scolaires sont d’autres armes utilisées pour lutter contre la déscolarisation.

Déblocage des freins

De 2017 à 2020, plus de 8 600 cas de grossesse ont été enregistrés du cours primaire au lycée. Quant aux mariages précoces, 895 filles en ont été victimes entre 2016 et 2018. Face à ce frein, l’Etat a renforcé l’arsenal juridique qui protège les droits de l’enfant, surtout de la jeune fille.

Ensuite, les pouvoirs publics ont élaboré des stratégies communautaires de lutte contre les grossesses et les mariages chez les adolescentes dans les différentes préfectures du pays. A cela s’ajoutent les sensibilisations pour un changement de mentalité induisant des attitudes positives vis-à-vis de la jeune fille qui est, au même titre que le garçon, une actrice de développement.

@gapola

Mail : thierryaffanoukoe@gmail.com       

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