Le gouvernement togolais s’active à organiser courant de cette année les élections locales afin de mettre en œuvre sa politique de décentralisation. En attendant la tenue effective de ces scrutins, le ministère de la décentralisation organise à travers le pays des séances de sensibilisation et d’information sur la décentralisation au Togo. Lundi, l’équipe de sensibilisation a échangé avec les populations du canton de Bè.
Cette première rencontre de sensibilisation a connu la participation des leaders communautaires de Bè et du secrétaire général de la préfecture du Golfe.
Pour amener ces populations à comprendre la décentralisation, des communications sur les thématiques telles que: les lois de la décentralisation au Togo, les acteurs de la décentralisation, l’élaboration du budget communal et le rôle de la femme dans la décentralisation, ont été présentées aux participants.
Le but de cette sensibilisation est de faire comprendre le processus de décentralisation aux communautés à la base afin qu’elle soit une réussite. Cette sensibilisation leur permettra de contribuer à cette politique de décentralisation qui est un vecteur de développement.
“Nous sommes venus auprès de ces populations pour leur expliquer le sens de la décentralisation. Qu’est-ce que c’est que la décentralisation, qu’est-ce qu’elle apporte aux populations? Voilà quelques-unes des questions auxquelles nous avons apporté des réponses. Aujourd’hui il est question d’expliquer aux populations en français tout comme en vernaculaire le fonctionnement et les disfonctionnements liés à la décentralisation, de même que les solutions. Nous faisons cette sensibilisation pour que la population à la base ne soit surprise à l’avènement de la décentralisation “, a expliqué Djagbavi Bernard, secrétaire général de la préfecture du Golfe.
Des séances de sensibilisation comme celle-ci sont également prévues sur l’ensemble du territoire national même après les élections locales. Initiative du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, elle est financée par l’Union Européenne, la Coopération Allemande et la GIZ.
Esaïe EDOH