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Lomé-Kpalimé : A part les déviations non aménagées, EBOMAF prive des Togolais d’eau, électricité et connexion internet

Rédigé par : Gapola


Depuis plusieurs jours, les travaux d’aménagement et de réhabilitation de la route Lomé-Kpalimé, pilotés par la société EBOMAF, sont devenus un casse-tête pour les populations des différents quartiers que traverse la voie. A part les déviations non aménagées, ces dernières sont obligées de vivre sans eau potable, ni électricité, ni connexion internet avec à la clé, des dommages collatéraux pour les commerces et services.


Si dans un communiqué en date du 22 octobre 2020, l’entreprise EBOMAF a annoncé suspendre provisoirement ses travaux afin de permettre à la TDE, Togocom, Moov, E-gouv et Ceet d’achever le déplacement de leurs différents réseaux, cela ne suffit pas, à calmer le mécontentement des populations.


Des populations et riverains, obligés de vivre ces derniers jours comme à l’époque moyenâgeux, sans eau potable, ni électricité et sans connexion internet. Et les commerces et services sont les plus grands perdants de cette situation.


Pis, souligne un riverain du quartier Adidogomé : « EBOMAF conduit les travaux de façon à bloquer tous les accès à la voie principale et envoie des gens aux heures de pointe dans des déviations sans prendre soins de les aménager, occasionnant des pertes de temps ».  Mieux, « les délestages et casses répétitives, occasionnés par les travaux, nous ont amené dans les quartiers Apédokoè et ses environs, à passer plus d’une semaine sans eau, ni électricité ».


Dénonçant l’insouciance d’EBOMAF face aux dommages causés aux populations, cet autre riverain du quartier Zanguéra note : « Avec leurs bulldozers, ils ont coupé le fil principal donnant accès à l’électricité dans notre quartier sans même alerter la CEET.  Nous avons dû passer deux jours dans l’obscurité, avec des activités totalement paralysées. J’ai été moi-même obligé d’appeler la CEET à deux heures du matin pour venir constater les faits. C’est après qu’une équipe de dépannage a été envoyée pour constater les faits ».


Autant de laisser-aller, qui ne saurait être du goût des populations, obligées tout le temps de payer les pots cassés d’EBOMAF.


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