Les cancers de la prostate, du sein, de l’utérus et plusieurs pathologies pédiatriques sont souvent qualifiés de « maladies silencieuses » en raison de leur évolution discrète mais dramatique lorsqu’elles ne sont pas détectées à temps. Conscients de ce danger, l’Université de Kara, l’hôpital Nurnberg de la République fédérale d’Allemagne et l’association Fi-Bassar ont lancé une campagne foraine de sensibilisation et de dépistage gratuit au Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Bassar. Cette initiative, qui se poursuit jusqu’au 6 décembre 2025, illustre le bien-fondé d’une approche préventive et communautaire de la santé publique.
Une cérémonie de lancement empreinte de reconnaissance
Présidée par le préfet de Bassar, le lieutenant-colonel Assiah Hodabalou, la cérémonie d’ouverture a réuni des personnalités de premier plan, dont la présidente de l’Université de Kara, Professeure Prénam Houzou-Mouzou, et le directeur du CHP-Bassar, le médecin commandant Anaté Serges Trésor. Le préfet a salué l’engagement de l’Université de Kara et de ses partenaires pour leurs actions en faveur des communautés locales et leur contribution à l’amélioration du système sanitaire togolais.
Le bien-fondé de la campagne
Cette campagne démontre l’importance de la prévention et du dépistage précoce. En offrant gratuitement des soins et des examens, les initiateurs permettent aux populations de Bassar d’accéder à des services médicaux essentiels, souvent hors de portée pour les communautés rurales. Elle traduit une vision claire : prévenir avant de guérir et rapprocher les soins des citoyens.
Les populations au cœur de l’action
Les habitants de Bassar ont répondu massivement à l’appel, témoignant leur gratitude envers les initiateurs. Pour eux, cette campagne est une opportunité rare de bénéficier de dépistages gratuits et de conseils de prévention, renforçant leur confiance dans les institutions sanitaires.
Une initiative porteuse d’avenir
Au-delà du dépistage immédiat, cette campagne illustre la force des partenariats entre institutions académiques, médicales et associatives. Elle confirme que la lutte contre les maladies silencieuses est désormais au cœur des priorités nationales et qu’un système de santé inclusif et accessible est en marche.
La Rédaction
