Dans le cadre de la campagne nationale de rattrapage de l’enregistrement des naissances initiée par le Gouvernement togolais avec l’appui technique et financier de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), des jugements supplétifs et des actes de naissance ont été remis mercredi 10 décembre 2025, aux enfants dans la commune d’Ogou 3. La cérémonie de remise a été présidée par le général Maganawé Dadja, gouverneur de la région des Plateaux, représentant le ministre de l’Administration territoriale, de la gouvernance locale et des Affaires coutumières et de Thi Hoang Mai Tran, représentante-résidente de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest.
Lancée mercredi 12 novembre 2025, à Bagbé dans la commune Avé 2, la campagne nationale de rattrapage de l’enregistrement des naissances couvre 25 communes avec à la clé 5 000 jugements supplétifs et actes de naissance à délivrer.
Ce projet national, piloté par le ministère de l’Administration territoriale, de la gouvernance locale et des affaires coutumières (MATGLAC) avec l’appui de l’OIF est porté par Faure Gnassingbé, président du Conseil dans le cadre de sa politique d’inclusion sociale, de justice et d’égalité des chances.
L’initiative réaffirme la ferme volonté du chef du gouvernement à garantir à chaque Togolais, dès la naissance, une identité juridique, condition indispensable à l’accès à l’éducation, à la santé, à la protection sociale et à la citoyenneté. Il s’agit là d’un pilier fondamental de son action en faveur d’un développement humain inclusif et durable.
Selon le général Maganawé Dadja, l’acte de naissance est un document essentiel.
« L’acte de naissance n’est pas un simple document administratif. C’est le premier droit, celui qui ouvre la porte à tous les autres : l’identité, l’éducation, la santé, la protection et la citoyenneté », a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’un enfant sans acte de naissance devient « invisible » aux yeux de la loi et de la société, d’où la nécessité de consolider durablement le système national d’état civil, pilier de l’inclusion sociale voulue par le président du Conseil.
Dans son discours, la représentante-résidente de l’OIF a salué la détermination du gouvernement togolais à lutter contre l’apatridie.
« Cette campagne traduit la volonté du Togo de lutter efficacement contre l’apatridie et de garantir les droits fondamentaux des enfants. Elle illustre aussi l’excellence du partenariat entre le Togo et l’OIF dans la modernisation de l’état civil », a-t-elle déclaré.
Voyant leurs enfants bénéficié des actes de naissance, les parents des bénéficiaires n’ont pas manqué de remercier le chef du gouvernement et marqué leur joie puisque désormais leurs enfants sont officiellement reconnus par l’État.
En effet, sous le leadership du président du Conseil, le Togo a engagé depuis plusieurs années une réforme profonde de son système d’état civil, marquée notamment par : la gratuité de l’enregistrement des naissances depuis 2022 ; la mise en place d’un Comité technique dédié à l’état civil ; l’élaboration d’un diagnostic national complet ; la modernisation continue des services et les campagnes de sensibilisation à la déclaration dans les délais légaux.
Ces actions structurantes ont permis une progression significative du taux d’enregistrement des naissances, réduisant considérablement le nombre d’enfants sans identité légale.
@Gapola








