Grâce aux réformes de ces dernières années au Togo, il y a un mieux léger en matière d’amélioration des conditions de vie des populations . En témoigne le classement de Sika Finance, qui place le pays en 8ème sur les 13 de la zone UEMOA et CEMAC en matière de salaire minimum.
Passé de 35.000 FCFA à 52.500 FCFA, soit une augmentation de 17.500 FCFA, le Togo améliore son classement en matière de salaire minimum. Classé 3ème dans la zone UEMOA derrière la Côte d’Ivoire et le Sénégal, le pays vient en 8ème position au niveau de la CEMAC et de l’UEMOA.
Dans la zone UEMOA, le Togo a un Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 52 500 francs CFA derrière la Côte d’Ivoire (75 000 francs CFA) et le Sénégal (64 233 francs CFA). Les efforts d’amélioration du niveau de vie des populations se retrouvent ainsi reconnus au niveau régional.
En effet, le nouveau défi de gouvernement est de s’assurer de l’effectivité de la prise en compte de cette augmentation, surtout au niveau du secteur informel. Au-delà de l’ambition de promouvoir la création d’emplois, c’est dans une perspective globale de lutte contre l’extrême pauvreté que s’inscrit le gouvernement. Une vision, qui cadre avec les 03 axes de la feuille de route 2020-2025 qui entend « dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie ».
Outre l’augmentation du SMIG, d’autres mesures sociales ont été prises par le gouvernement comme l’augmentation de la valeur indiciaire des salaires dans le secteur public. Cette politique de promotion progressive d’une prospérité partagée a valu au pays une réduction du niveau de pauvreté passant de 61,7% en 2006 à 45,5% en 2018.
@gapola
