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Sotouboua : Des enquêtes en cours selon le préfet

Rédigé par : Gapola

Bien que la tension ait baissé d’un cran à Sotouboua, la préfecture n’en finit pas avec la série de meurtres. Dimanche 18 février 2024, un nouveau corps sans vie a été retrouvé à Tabenda, un village situé à 14 Km à l’Est de la ville de Sotouboua. Selon Pali Tchabi Passabi, préfet de Sotouboua, tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ces crimes et garantir la sécurité à la population.

En effet, depuis décembre 2023, la préfecture de Sotouboua fait face à une série de meurtres sans que les auteurs de ces crimes ne soient inquiétés et arrêtés.

La recrudescence de ces crimes a amené samedi 17 février 2024, un groupe de jeunes qui après avoir retrouvé vendredi 16 février 2024, morte leur parente partie chercher des fagots à demander des comptes au préfet Pali Tchabi Passabi.

” Il faut préciser qu’il y a des cas de corps découverts mais pas au même jour et pas au même endroit… Dans la plupart des cas, l’autopsie montre que les victimes ont reçu des coups à la trempe ou soit étranglées par la corde… Le cas survenu en plein hameau à plus de 30 Km de Sotouboua en plein jour, montre des signes de blessures. L’avant dernier cas, est une dame partie chercher des fagots qui a été retrouvées étranglé… Samedi dans un autre village, c’est le corps sans vie d’une femme qui est allée faire la lessive qui est retrouvée dans les buissons portant à près de 5 cas les corps sans vie qui ont été recensés depuis décembre… Mais il faut préciser que ce n’est pas au même endroit, ni dans le même canton ”, nous a confié M. Passabi.

A en croire le préfet, le meurtre de cette dernière issue d’une famille nombreuse, a amené la famille à vouloir le rencontrer.

” La famille qui disait trop c’est trop a demandé à me voir alors que j’étais à Lomé. Une fois informé, je leur ai fixé un rendez-vous vers midi puisque j’étais déjà en route pour Sotouboua… C’est dans le véhicule que j’apprenais qu’entre temps, les membres de la famille ont essayé de poser des barricades sur la route et les gendarmes sur place les ont dispersés. Ce n’est pas une répression comme l’on tente de le faire croire… Cependant à mon arrivée à la préfecture vers 12h30, j’ai fait signe à la famille mais personne d’entre elle ne s’est présentée à mon bureau ” a-t-il expliqué.

Pourquoi alors les arrestations ?

Selon le préfet, les personnes arrêtées sont libérées sauf celui qui a conduit les membres de la famille à poser les barricades et qui a filmé la manifestation et la diffusé sur les réseaux sociaux.

Il s’agissait d’un sculpteur qui a son atelier situé dans les encablures de la préfecture et dont les bois de travail ont servi à poser les barricades.

” La sécurité fait partie de nos sensibilisations quotidiennes… Nous sommes en train de faire tout ce que le gouvernement nous a demandé… Au moment où les enquêtes se poursuivent pour mettre la main sur les auteurs de ces crimes, nous demandons à la population de se faire accompagner aux champs et à la rivière surtout quand elle veule se rendre à des endroits reculés de la préfecture ” a-t-il lancé.

Face à cette situation, des organisations de la société civile ont saisi les autorités togolaises à travers une lettre ouverte pour que toute la lumière soit faite sur cette série d’assassinats assimilés à des crimes rituels.

@gapola

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