L’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation, de l’Agriculture, de l’Hôtellerie restauration, Catéring, du Tabac et des branches connexes (UITA-Togo) combat l’inégalité dans les syndicats au Togo. Samedi 17 juin 2023 à Lomé, la Coordination Projet Femmes UITA-Togo a formé des membres et affiliés de l’union pour promouvoir l’égalité entre hommes et femmes dans les syndicats.
Placé sous le thème : ” Faisons de l’égalité, une réalité dans nos syndicats ”, l’atelier s’inscrit dans le cadre de la reprise des activités du Projet femmes UITA-Togo.
Aussi vise-t-il à favoriser plus d’engagement des femmes dans le syndicalisme.
Selon Émilie Viho, coordonnatrice Projet Femmes UITA-Togo, la formation cadre avec l’objectif principal du Projet Femmes UITA qui est que : ” Les travailleuses des secteurs de l’UITA ont accès à leurs droits fondamentaux et exercent ces droits pour mettre fin à la discrimination et à l’exploitation liée au genre, et pour obtenir des emplois durables dans des conditions de travail saines et sûres ”.
A en croire Mme Viho, bien que l’égalité des hommes et des femmes ne soit inscrite dans toutes les conventions, force est de constater la persistance des inégalités entre les femmes et les hommes.
Pourquoi promouvoir l’égalité des hommes et des femmes dans les syndicats ?
Selon la formatrice Kazi Dodo Balababadi, inspectrice du Travail, l’égalité dans les syndicats est un principe promu par la déclaration universelle des droits de l’Homme et repris dans la législation nationale.
” Depuis la déclaration des droits de l’Homme, ce principe a été affirmé. Il a été repris par l’OIT qui est une agence des Nations Unies et notre législation nationale l’a repris dans ces différentes réglementations en matière de travail. Donc, il est important en tant que syndicaliste, de connaître les notions d’égalité pour savoir comment se défendre lorsqu’on sera confronté à des situations de discrimination ” a-t-elle indiqué.
Et au cours de l’atelier, il a été question, de remonter à l’origine du concept de l’égalité, de revenir au plan national pour voir la réglementation au niveau de la législation nationale avec un focus sur la législation du travail.
Notons que l’atelier a été ouvert en présence d’Achille Yao Nyanutsè, secrétaire général du SYNIAT.
Caleb AKPONOU
