En vogue dans l’agriculture togolaise, l’association de plusieurs cultures sur le même sol constitue une ancienne technique qui permet de mieux occuper le sol, et d’optimiser selon les experts la photosynthèse. Une technique plus adoptée dans le sud du pays selon la Direction des Statistiques Agricoles, de l’Informatique et de la Documentation (DSID). Mais toutefois, il est à noter que si la technique est porteuse davantage, il a tout de même ses inconvénients.
Au Togo, la culture du maïs en association avec plusieurs variétés de plantes est une pratique répandue dans le sud du pays plus particulièrement dans la région des plateaux.
Ainsi dans le sud du pays, de très nombreux systèmes d’associations dans lesquels, le maïs se retrouve avec d’autres cultures ont été toujours imaginés.
Pour les experts, il s’agit d’une technique qui présente des avantages comparés à des cultures pures juxtaposées.
Au nombre des avantages, l’on note une meilleure utilisation des ressources du sol, exploitées à diverses profondeurs et à des périodes échelonnées. Mieux, la technique d’assimilation, entraine une meilleure protection du sol contre les agents climatiques qui sont particulièrement « agressifs en cultures pures ».
Autres avantages et pas des moindres que procure l’association de plusieurs cultures sur le même sol, est qu’elle limite l’attaque des produits par les insectes qui se répandent plus facilement dans le cas des cultures pures.
Mieux encore, la technique fait économie de temps pour l’agriculteur qui peut effectuer chaque passage des opérations d’entretien.
Les inconvénients
Si la technique d’assimilation de culture est porteuse des avantages, il faut tout de même relever quelques inconvénients, qui peuvent être reliés à l’utilisation de certains fertilisants comme l’azote, qui peuvent se révéler bons pour des produits comme le maïs, mais néfastes et destructeurs pour d’autres.
Aussi, il est à rappeler que c’est une technique qui dans les plupart des temps, se révèle incompatible à la mécanisation d’où l’abandon progressive dans certains localités.
Caleb AKPONOU