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TOGO : Les solutions d’El-Hadj Arimiyao Tchagnao pour une presse plus épanouie

Rédigé par : Gapola
El-Hadj Arimiyao Tchagnao

De jour en jour, la presse togolaise est confrontée à des difficultés qui ne sont pas de moindre.  Face à cette situation qui handicape le journaliste de jouer pleinement  son rôle dans la société togolaise,  El-Hadj Arimiyao Tchagnao, président du Conseil national des patrons de presse (CONAPP) liste des pistes de solutions pour une presse plus professionnelle et épanouie.

Selon El-Hadj Arimiyao Tchagnao, le président du CONAPP pour presse togolaise plus reluisante et indépendante, il lui faut plus de moyens financiers. De ce fait, il souhaite une nette augmentation de l’aide de l’État à la presse.

« Que l’aide que nous souhaitons avoir puisse être conséquemment augmentée. Pourquoi pas de 100 millions à 500 millions ou au milliard pour que ceux qui auraient à bénéficier de cette aide aient quelque chose de consistant qui leur permette d’opérer la mutation qualitative souhaitée. Qu’ils passent de simples organes de presse à des entreprises de presse », a-t-il plaidé. 

Une fois, l’aide de l’État à la presse augmentée, les organes de presse seront appelés à devenir de véritables entreprises de presses.

«Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore des entreprises de presse, nous ne sommes que des organes de presse. Et un organe de presse, comparé à une entreprise, le fossé est grand et profond. Une fois que nous aurons une aide conséquente, nous nous obligerons à nous transformer en des entreprises de presse. Une entreprise de presse à un siège, elle a un secrétariat, un patron, des comptables, un service des ventes, un conseil d’administration… », a précisé El-Hadj Arimiyao Tchagnao.

Outre ces deux pistes, le président du CONAPP estime qu’il est temps d’amener les organisateurs d’évènement qui sollicitent des couvertures médiatiques à payer les organes de presse pour leurs prestations.

« Mais ceci doit prendre fin. La solution que nous avons aujourd’hui en poche, c’est de faire payer dorénavant nos prestations afin de vivre de notre travail. Très prochainement, le CONAPP va sortir un communiqué pour annoncer des mesures destinées à assainir le milieu », soutient-il. 

Pour El-Hadj Arimiyao Tchagnao, cette décision de faire payer les organisateurs d’évènements aux organes de presse sera d’application dès janvier 2020.

« Nous sommes en train d’envisager la possibilité de faire en sorte qu’à partir du mois de janvier 2020, personne ne puisse inviter des journalistes pour une couverture médiatique sans avoir payé une facture au préalable. Personne ne pourra plus donc inviter des journalistes pour une couverture médiatique sans payer une facture pour le service rendu », a-t-il ajouté.

Comme on le voit, le CONAPP sous El-Hadj Arimiyao Tchagnao est à pied d’œuvre pour apporter des solutions concrètes aux problèmes qui minent la presse togolaise.

Eza Agbévi

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