L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) s’insurge contre la nomination sans concertation du parti, de Moni Martine Sankarédja au poste de ministre des Solidarités, du genre, de la famille et de la protection de l’enfance dans le premier gouvernement de la Vème République. Elle risque l’exclusion.
Dans un communiqué, le parti du Prof Aimé Guogué a dénoncé jeudi 09 octobre 2025, l’acte unilatéral de sa militante qui cache des intentions inavouées de nature à semer la division et la confusion en son sein du parti.
” Le parti ADDI tient à préciser qu’il n’a été ni de près, ni de loin, associer à cette nomination “, a indiqué Prof Tchaboré Aimé Gogué, président du parti ADDI avant d’ajouter : « Les dispositions des statuts et du règlement intérieur du parti relatives aux procédures et mesures à prendre en cas de violation de la ligne du parti par un militant, seront appliquées ».
On se dirige ainsi, vers l’exclusion de Mme Sankarédja du parti ADDI dont elle est une des femmes influentes.
En effet, le parti au pouvoir n’est pas à son premier essai de débauchage des militants des partis politiques de l’opposition. Le cas le plus récent est celui de Joseph Koamy Gloekpo Gomado, membre de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), nommé ministre de l’Aménagement du territoire sans concertation de son parti.
Ce débauchage avait provoqué beaucoup de remous au sein du parti orange et de toute la classe politique de l’opposition et avait valu au maire de la commune de Golfe 1, une exclusion du parti présidé par Jean-Pierre Fabre.
@Gapola