Le gouvernement travaille à la réinsertion des femmes victimes des Violences basées sur le genre (VBG). Mardi 07 novembre 2023, Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a présidé la cérémonie de remise de fonds à des femmes victimes des VBG, pour des Activités génératrices de revenus (AGR).
En effet, dans le cadre de sa politique de lutte contre les VBG, le gouvernement a mis en place des Centres écoutes. Et de 2020 à 2023, 7851 victimes ont été reçues dans 23 centres d’écoute au Togo.
Fort de cette expérience et pour mieux accompagner les victimes, le ministère de l’Action sociale dans le cadre du projet Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI) ambitionne accompagner 500 femmes victimes vulnérables des centres d’écoute du Togo.
Ainsi, la cérémonie présidée par Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation permettra d’appuyer les femmes victimes des VBG en vue de leur réinsertion socio-économique.
Dans l’ensemble, les 500 femmes victimes de VBG vulnérables des Centres d’écoute identifiées vont renforcer leur compétence sur la gestion des AGR, la gestion des conflits conjugaux et le dialogue parents-enfants et être appuyées financièrement.
”L’autonomisation économique des femmes est porteuse d’impacts positifs, non seulement sur les conditions de vie de la femme, mais joue également un rôle décisif pour le développement durable et la réduction de la pauvreté ” a indiqué Mme Apédoh-Anakoma avant d’ajouter : ”Il est démontré que, investir dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive ”
Ainsi, l’initiative qui se situe dans le cadre du projet : ” Leadership, autonomisation économique des femmes et des filles, et lutte contre les violences basées sur le genre ” et du FSPI de l’Ambassade de France au Togo consiste à octroyer des fonds à des femmes victimes de VBG, qui ont été enregistrées par les centres d’écoutes.
Au nombre de 500 femmes identifiées, elles ont dans un premier temps bénéficié d’un accompagnement psychologique.
”Ces femmes ont, à ce moment, bénéficié d’un accompagnement psychosocial et aujourd’hui, elles vont bénéficier d’un appui financier pour une réinsertion socioprofessionnelle, complétant ainsi le paquet de services déjà offerts ” a expliqué Mme Apédoh-Anakoma.
Des 500 femmes à financer, l’on a 229 dans le Grand Lomé, 86 dans la Kara, 76 dans les Savanes, 50 dans les Plateaux, 39 dans la Maritime et 20 dans la Centrale.
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