L’Association Petite Sœur à Sœur (PSAS) fait le point de sa lutte contre la violence basée sur le genre. Mercredi 14 décembre 2022, elle a organisé à Lomé, un atelier d’achèvement du projet « Prévention de violence sexuelle basée sur le genre et renforcement de la santé sexuelle et reproductrice et des droits des enfants et des adolescents au Togo » pour présenter aux partenaires et acteurs les résultats dudit projet.
En effet, la rencontre a permis de présenter les activités du projet, les stratégies de pérennisation des acquis du projet et de partager les difficultés rencontrées et les leçons tirées.
Initiative de l’association Petite Sœur à Sœur, le projet a contribué à l’amélioration de la santé sexuelle et reproduction des enfants et des jeunes dans les régions de la Kara, des Plateaux et de la Maritime.
Financé à plus de 210 millions FCFA, le projet a été mis en œuvre du 1er octobre 2019 au 31 décembre 2022 et a permis de former 72 pairs éducateurs dans 13 écoles et 05 centres syndicaux, d’organiser 610 causeries et 868 entretiens individuels.
Aussi, 26 sensibilisations publiques, 06 journées d’échanges et 26 émissions radiophoniques réalisées, 53 comités de protection de droit des enfants, des filles et femmes, ateliers réflexions, une table ronde, 175 cas de violences suivies et accompagnées ont été organisés.
« Les résultats obtenus n’ont été possibles que grâce au ministère Fédéral Allemand chargé de la coopération économique et du développement (BMZ) et tous les partenaires techniques qui ont accepté accompagner PSAS dans cette belle expérience. C’est le lieu de saluer les efforts du gouvernement dans sa lutte contre la vulnérabilité des enfants et des jeunes et de renouveler la profonde gratitude du gouvernement à l’action Medeor et au BMZ », a indiqué le représentant du ministre des Affaires sociales, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation.
Selon Kodzo Tamekpo, président du Conseil d’Administration de l’Association Petite Sœur à Sœur, la situation des jeunes est d’une priorité majeure par l’association.
« La situation des jeunes filles et adolescentes au Togo constitue une préoccupation majeure pour les acteurs impliqués dans la protection de leurs droits car elles sont au quotidien exposées aux violences et exploitations de toute sortes », a-t-il indiqué.
Selon le rapport MICS 6, en 2017, 15% des jeunes ont leur premier rapport sexuel à 15 ans et 17% des jeunes filles togolaises ont accouché avant l’âge de 18 ans. Une nécessité donc de renforcer la lutte pour leur protection.
Rappelons que le projet a été financé par Action Medeor et la Coopération allemande.
@gapola
