Le Togo s’est hissé indéniablement sur le piédestal de la bonne gouvernance minière. C’est une émanation de la volonté des autorités de s’engager dans l’apprentissage des principes de transparence. Cette volonté est matérialisée par l’adhésion du pays à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) en 2010.
En faisant figure de bon élève, le Togo est parvenu à obtenir le statut de pays conforme aux normes ITIE le 22 mai 2013 assorti d’un processus efficace pour la publication et le rapprochement de tous les revenus du gouvernement issus de son secteur extractif. Lequel processus nécessite le respect de certaines recommandations entre autres : la publication périodique des rapports d’activité et des rapports de conciliation.
Il n’en fallait pas plus pour attirer l’attention des investisseurs du secteur minier qui sont désormais subjugués par la rigueur dans la gestion et une conformité des données. Surtout que l’opinion est mise au parfum de l’évolution du secteur à travers des rapports périodiques dits rapports ITIE.
« Généralement l’ITIE exige la publication de rapports ITIE exhaustifs, incluant la divulgation complète des revenus de l’État issus des industries extractives, ainsi que la divulgation de tous les paiements significatifs versés au gouvernement par les entreprises pétrolières, gazières et minières », apprend-t-on des autorités.
L’objectif de ce rapport selon ces dernières, est de renforcer la compréhension du niveau des contributions du secteur extractif au développement économique et social du Togo en vue d’améliorer la transparence et la bonne gouvernance dans toutes les composantes de la chaine de valeur.
Depuis son adhésion en 2010, le Togo a déjà publié sept (7) rapports ITIE qui couvrent les années 2010 à 2016.
La part des populations riveraines
L’exploitation minière profite à bien des égards aux populations riveraines. Ce profit est acté en 2011, date à laquelle fut adoptée à l’Hémicycle une loi relative à la contribution des entreprises minières au développement locale et régionale.
Par ailleurs, à travers la responsabilité sociétale des entreprises minières qui les oblige à participer à la vie et au développent des zones d’extraction, des ristournes sont alors reversées aux collectivités territoriales. Ces ristournes sont destinées à la mise en place des infrastructures socio-économique de base pour leur plein épanouissement.
Le secteur minier togolais continue d’attirer les investisseurs. En attendant la mise en valeur d’autres gisements de matières premières dont l’étude est arrivée au stade de faisabilité ou de certification, comme de l’argile, du sable en verre, des attapulgites et bentonites, du marbre et des pierres ornementales, du gravier, le Togo a déjà délivré 16permis de recherches pour confirmer les données d’existence et de disponibilité des gisements.
Il faut également souligner qu’en novembre 2019, le pays a signé un mémorandum d’entente avec la société DANGIOTE pour la construction d’un complexé de fertilisant et surtout l’exploitation du phosphate un autre volet concerne la construction d’une cimenterie.
Rappelons que le Togo s’est lancé actuellement, dans la procédure de publication du huitième rapport ITIE qui couvre les revenus du secteur extractif au titre de l’année 2017. La deuxième validation du Togo par rapport à la norme ITIE 2016 a commencé le 8 novembre 2019.
La Rédaction
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