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Avec un nouvel accord de coopération avec l’UE, le FEDD se substituera au FED

Rédigé par : Gapola

La réunion de concertation régionale entre les commissions de l’UEMOA et de la CEDEAO et les Cellules d’appui aux ordonnateurs nationaux (CAON) du Fonds européen de développement (FED) des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’est achevée mardi à Lomé. Organisée par la Commission de l’UEMOA, la réunion a livré ses conclusions à la presse. En somme, des décisions ont été prises pour permettre à la région ouest africaine de mieux bénéficier des instruments financiers dans le cadre d’un nouvel accord de coopération et de partenariat avec l’UE.

La réunion s’est déroulée les 11 et 12 novembre à Lomé et fait suite à celle tenue à Ouagadougou en mai 2018. Elle a été un cadre de discussion avec les États et les organisations régionales afin de redéfinir une stratégie de coopération avec l’UE. Aux termes des travaux, il est convenu une substitution du Fonds européen de développement (FED) qui se trouve être l’instrument des pays d’Afrique Caraïbe, par le Fonds européen de développement durable (FEDD) qui sera mis en vigueur à partir de 2021.
« L’accord de Cotonou qui fixe le cadre de coopération entre l’UE et les États Afrique Caraïbe Pacifique (ACP) signé à Cotonou depuis 2000 arrive à échéance en février 2020. Et donc les négociations ont été entamées depuis 2018 pour définir un nouveau cadre et signer un nouvel accord de coopération et de partenariat avec l’UE. Les participants ont donc pris connaissance de l’approche intégrée du PIE à travers 3 instruments majeurs : le FEDD, l’assistance technique et le climat des affaires », a laissé entendre Yaovi Batchassi, coordonnateur de la cellule FED.
Les domaines de financement concernés par ces nouveaux instruments de financement sont entre autres investissements stratégiques et création d’emplois, éducation et mise en adéquation des emplois, environnement des entreprises et climat des affaires et intégration économique et échanges commerciaux.
Les participants se sont donc convenus de définir une stratégie pour pouvoir négocier au mieux le nouvel accord de coopération et de partenariat avec l’UE.
« C’est ainsi que nous envisageons de tenir très prochainement une rencontre qui va permettre de redéfinir une position commune afin de pouvoir négocier le nouvel accord de coopération et de partenariat avec l’UE. Les négociations entamées, ne peuvent être finalisées qu’avec les nouveaux acteurs de l’UE à leur prise de fonction », a indiqué M. Batchassi.
Les secteurs prioritaires dans lesquels l’UE va appuyer désormais les États de la région Ouest Africaine sont les infrastructures routières, énergétiques et bien d’autres. Un recensement est même en cours pour identifier les priorités.
La rencontre a enregistré la participation de 13 pays de l’Afrique de l’Ouest notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo et les commissions de l’UEMOA et de la CEDEAO.
Edem KOAMI

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