Ainsi en dépit des dispositions en vigueur, cette dernière va réussir à développer à la tête des deux institutions hospitalières étatiques, une gestion opaque, digne d’une monarchie.
D’ailleurs, l’impératrice qui humilie à longueur de journée ses collaborateurs et qui n’a de considération pour personne, l’a si bien noté au site www.gapola.net : « qu’elle n’a de compte à rendre à personne à part sa hiérarchie», qui d’ailleurs laisse prospérer dans la logique.
En effet, ayant réussi à écarter tous ses collaborateurs de la gestion des affaires du CHP Vogan, Dr Akakpo va quelque fois jusqu’à faire des « achats de matériels et des démarches envers les fournisseurs », ceci étant incompatible avec sa fonction.
Concernant les intrants du Covid-19, visant à renforcer les meures barrières dans le centre hospitalier, elle ira jusqu’à présenter « un thermoflash, deux (2) boites de gants, deux (2) boites de cache-nez d’une contenance de 50 bavettes et un bidon de cinq litres de solution hydro alcoolique », contre 220.000 FCFA.
«Ici, personne n’est au courant de rien et c’est environ le 1/10èmedu personnel qui est impliqué. Le reste n’est d’abord pas impliqué et n’est non plus informé de comment cette crise est gérée dans l’enceinte. Normalement quand la caisse et la pharmacie encaissent, tous les acteurs de la comptabilité et de l’économat y compris la directrice doivent le savoir or ce n’est pas le cas chez nous. Pire, le personnel n’a jamais droit à un briefing. La rencontre que devrait mensuellement tenir le personnel n’est véritablement intervenue que deux fois depuis le début de l’année », déplore ce personnel qui préfère garder l’anonymat.
La gestion faite de la pandémie de coronavirus au Centre Hospitalier Préfectoral de Vogan, a failli impliquer une contamination à grande échelle.
En effet, un des agents non impliqué dans la gestion, va aller prendre en charge une patiente du Covid-19, positive et faisant la maladie. Ne connaissant pas le protocole, ce dernier va manquer de prendre soin qu’on désinfecte l’ambulance à son retour.
Un autre agent également non impliqué dans la gestion, étant dans sa tâche habituelle et n’étant pas informé, viendra à son tour poser d’autres actes dans le véhicule non désinfecté avant qu’on ne s’en rende compte de la gravité de la situation.
Ce laisser-aller qui a failli entrainer une chaine de contamination pourrait être évité, « si une réunion ou une véritable sensibilisation prenant en compte tout le personnel a été préalablement faite », déplore un autre agent.
Bien sûr nous reconnaissons comme nous l’a signifié Dr Akpakpo Kafui Eméfa, que « c’est la directrice qui administre l’hôpital et elle n’a de compte à rendre à personne à part sa hiérarchie ».
Mais devons-nous le rappeler, que d’après les règlements intérieurs, cette administration devrait se faire avec la collaboration des adjoints et du personnel.