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CIS-AFRIQUE : Des syndicalistes plaident pour une migration professionnelle

Rédigé par : Gapola

La 13ème édition du Forum de la rentrée syndicale de la CSI-Afrique s’est tenue du 21 au 24 février 2023, à Lomé. Durant quatre (4) jours, des responsables syndicaux d’Afrique se sont penchés sur les enjeux et défis de la migration des travailleurs en Afrique.

Placé sous le thème : ” La ZLECAF et la migration en Afrique : Enjeux et défis pour les travailleurs ”, le forum a réuni une centaine de responsables syndicaux membres du CSI-Afrique.

” La Zone de libre-échange africaine (ZLECAF) a été lancée et fait son chemin. Le choix de notre thème, vient du fait que les documents qui sont pilotés à différents niveaux par nos États dans le cadre de la ZLECAF, ne prennent pas suffisamment en compte, l’aspect de la libre circulation des personnes et des biens, notamment la migration professionnelle ”, a expliqué Sénouvo Vissikou, secrétaire général de l’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT).

Des statistiques, le déplacement des populations africaines vers d’autres pays d’Afrique, occupent 65% de la migration africaine dont un bon nombre issu du secteur informel. Or dans les stratégies de réalisation de la ZLECAF, ces immigrés sont peu pris en compte.

” Il est question pour nous, de voir comment les syndicats doivent se prendre par rapport à la migration et la ZLECAF pour s’approprier les outils au niveau national, au niveau régional et au niveau continental pour que les choses puissent se faire de la meilleure manière ” a indiqué M. Vissikou.

CSI-AFRIQUE et son forum

En effet, depuis plus d’une décennie, la CSI-AFRIQUE organise au cours du premier trimestre de chaque année, un programme de formation pour le leadership syndical. 

Dénommée, ”Forum de la rentrée syndicale”, la 13ème édition a porté sur les nouveaux enjeux de développement en Afrique pour permettre au mouvement syndical de formuler des propositions alternatives susceptibles de contribuer à des changements positifs pour les travailleurs et le peuple africain.

Ainsi, il a été question de réfléchir sur les goulots d’étranglement qui empêchent le mouvement syndical africain d’apporter sa contribution, de réfléchir sur la situation des travailleurs, d’examiner et de discuter des voies à suivre pour relier la libre circulation des biens et des services à la libre circulation des personnes afin de tirer des avantages.

Aussi a-t-il été question de définir et d’identifier les principaux points d’ancrage des engagements syndicaux en matière de libre échange et des personnes au niveau national, régional et continental et d’identifier les domaines prioritaires à prendre en compte.

 Caleb AKPONOU

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