La Maison de l’Espérance pour les Enfants Déshérités (MEED) travaille à la libre circulation des biens et personnes dans la sous-région. Lundi 13 février 2024, elle a tenu une session d’informations avec les acteurs des frontières sur les tracasseries douanières au cours de la pandémie de covid-19.
Cette session tenue à Lomé, a connu la présence des représentants de la douane béninoise, ghanéenne et togolaise.
Selon Sékou Komi, directeur de la MEED, la période de la Covid-19, a amené des pays à prendre des mesures de restriction. Et ces mesures ont induit dans la plupart des pays, surtout de la sous-région, la fermeture totale ou partielle des frontières.
” Comme vous le saviez, les répercussions sur les activités économiques ont été néfastes … Mais au niveau des frontières, cette situation a créé dans certains des cas des abus au passage des frontières… Cela a sérieusement impacté la libre circulation des personnes et des biens ”, a-t-il expliqué.
Pour le président de la MEED, la situation a créé certaines tensions entre les populations et les douaniers.
” Certaines personnes sont au Ghana et ont leurs activités génératrices de revenus au Togo et vice versa et souvent sont confrontées au refus des forces de l’ordre de traverser les frontières compte tenu des dispositions en vigueur occasionnant de vives tensions dans certains cas ”, a – t – il précisé avant d’ajouter : ” Alors que la situation revient à la normale, nous voulons par ce canal invité nos autorités à intensifier les mesures visant à faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Et surtout de mettre fin aux rackets des voyageurs violant la libre circulation des biens et personnes dans la sous-région ”.
Ces mesures permettront dans les plus brefs délais de booster les activités économiques des différents pays de la sous-région.
Engagé à promouvoir les initiatives de développement inclusif, l’ONG MEED déploie sur le terrain et ce, depuis quelques années, des initiatives pour que la réduction de la pauvreté soit effective auprès de chaque couche vulnérable. Et c’est dans ce sens, qu’elle a tenu a organisé cette session de partage en vue d’inciter les parties prenantes à être de véritables acteurs de la libre circulation des personnes et des biens dans la CEDEAO pour un développement plus inclusif.
@gapola
