Le samedi 21 septembre dernier, Payadowa Boukpessi, le ministre de l’administration territoriale, à travers un courrier demandait des comptes aux présidents de délégations spéciales avant la prise de fonction des maires nouvellement élus. Cette décision bien qu’elle soit louable, le Mouvement Martin Luther King (MMLK) la trouve tardive et croit qu’elle ne fait ni chaud, ni froid aux autorités municipales sortantes.
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Dans un communiqué, Pasteur Edoh Komi, président du MMLK doute de la sincérité de la démarche du ministre qu’il qualifie d’effet d’annonce.
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“Il vient d’être demandé aux autorités municipales sortantes de faire des comptes pour prouver soit la transparence ou l’opacité de leur gestion .Cette décision du ministre de l’administration territoriale est louable en soi mais elle est venue trop tardive et semble être un effet d’annonce duquel l’on ne pourra pas attendre de résultats crédible“, a-t-il souligné dans son communiqué.
Pour le Pasteur Edoh Komi, le MMLK avait pris des initiatives avec d’autres associations de la société civile pour dénoncer les abus, les détournements et les malversations économiques de “ces présidents de délégation“et demander des audits de leur gestion globale. Seulement “les gouvernants ont fait sourdes oreilles jusqu’à présent“. Les cas de la région maritime dont la préfecture du Golfe sont très préoccupants selon le mouvement.
Tout en appréciant cette décision du ministre Boukpessi, le MMLK constate “qu’elle est légère et isolée et n’est pas de nature à inquiéter les dirigeants sortants des communes qui se considèrent souvent comme des barons du régime“.
A travers son communiqué, le MMLK “exhorte les maires, les adjoints et les conseillers municipaux à faire preuve de gestion transparente et idéale de leurs communes pour l’intérêt de leurs populations“.
Eza Agbévi
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