C’est une nouvelle page de l’histoire de l’eau potable qui s’ouvre au Togo. Les actions multiples dans le secteur de l’eau transforment durablement l’accès des populations à cette ressource vitale. Des forages aux adductions modernes, des réseaux de distribution aux stations de traitement, chaque goutte obtenue se traduit aujourd’hui par une amélioration tangible du quotidien des citoyens.
Pendant longtemps, de nombreuses localités, surtout dans les zones éloignées de la capitale, ont souffert d’un accès limité à l’eau potable. Des femmes et des enfants parcouraient des kilomètres pour puiser une eau souvent insalubre.
Face à cette situation, le gouvernement a engagé une politique vigoureuse d’investissement, permettant en un temps voulu de multiplier les points d’eau, d’étendre les réseaux de desserte et de réhabiliter des infrastructures obsolètes. Ainsi, de nombreuses zones jadis oubliées bénéficient désormais d’une eau saine, régulière et accessible.
Un taux d’accès qui monte en flèche
Les autorités togolaises estiment à 86 % le taux d’accès en eau potable en 2024. Ce chiffre représente une augmentation de 26 % depuis 2020.
L’objectif est d’atteindre 100 % d’ici 2030. La nette progression constatée se justifie par l’exécution de projets et de programmes gouvernementaux, avec le soutien de partenaires au développement comme l’AFD, la Banque mondiale, la BOAD et la BAD.
Le pays exécute des initiatives telles que le Plan national de dotation en eau potable, le Plan directeur de l’eau pour le Grand Lomé. Avec le Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain (Pash-Mut), par exemple, le pays cible les populations du Grand Lomé.
Dotée d’un financement de 46 milliards de francs CFA, l’initiative s’étale sur une période de 6 ans et repose sur des composantes comme l’amélioration de l’accès à l’eau potable ; le renforcement de la qualité des services de distribution ; l’extension de l’assainissement ; la gestion durable des ressources hydriques…
Les avancées au Togo se traduisent surtout par une réduction drastique des maladies hydriques, une amélioration de l’hygiène domestique et une libération de temps pour les femmes et les enfants, qui peuvent désormais se consacrer davantage à des activités productives ou scolaires. Aussi, une eau de qualité favorise la santé publique, stimule la productivité agricole, attire les investissements privés et renforce la cohésion sociale.
